Glee, ou comment j’ai retrouvé mes années 80 !

Non, je n’ai pas encore fini le premier Flore Vasseur, donc ce billet sera sur la nouvelle série que j’ai décidé d’essayer : Glee.

Étant parfaitement à jour sur mes séries préférées : 30 Rock, Brothers & Sisters, Desperate Housewives, Grey’s Anatomy, House, How I Met Your Mother, Lost, Scrubs, et The Mentalist (et oui, c’est dans l’ordre alphabétique), je me suis mise à la recherche de nouveaux territoires.

J’avais entendu parler de Glee, entre les chroniques des journaux medias et le fait que la série arrivait (enfin! d’après les chroniqueurs) en France. Une série avec de la musique, un lycée, des élèves nerds, des jocks, bref, un High School Musical sans Mickey aux commandes.

À la diète en séries musicales depuis l’arrêt de Cop Rock et de The Heights (bien trop tôt à mon goût), donc depuis le début des années 90, et connaissant le succès ou plutôt le manque de succès qu’avait eues ces séries, et celui de Glee, je n’avais pas énormément d’espoir que cette série me plaise. Mais les séries musicales sont trop rares pour passer à côté, donc il fallait que j’essaie.

Me voilà devant le premier épisode. Scènes typiques de lycée américain, division classique entre les « popular » et les « nerd », jeune professeur idéaliste et salle des profs salle, bref, rien de nouveau sous le soleil. Les auditions sont le seul passage où on comprend l’époque (la version d’I kissed a girl est plutôt pas mal d’ailleurs, certains candidats de La Nouvelle Star devraient essayer de faire aussi bien, mais là je digresse). Jusqu’au concert du lycée voisin et concurrent.

Je ne vous ennuierai pas avec ma critique musicale du morceau (absolument génial suffira à transmettre mes impressions), mais avec un autre sentiment auquel je ne m’attendais pas : j’ai retrouvé mes années 80. J’ai eu des souvenirs de Fame, Grease, et autres Demoiselles de Rochefort. Je me suis rappelé les répétitions avec les quelques groupes auxquels j’ai participé. Je me suis rappelé les séries TV sans meurtres, sans sexe, et sans ennui non plus. Et jusqu’à la fin de l’épisode, j’ai gardé cet agréable sentiment d’être devant quelque chose de familier, de confortable, voire de réconfortant. Bien sûr que le scenario n’a rien d’original, bien sûr qu’on sait que le prof va revenir, mais on est tellement content qu’il le fasse !

Bon là il faut que je vous laisse, j’ai apparemment pas mal d’épisodes en retard. Je vous tiens au courant de la suite ! Ah, et ne vous attendez pas à voir apparaître la critique de Flore Vasseur de si tôt…

Addendum à l’épisode 4

Je viens de finir l’épisode 4. Et c’est toujours pareil. J’ai toujours le même sentiment que c’est génialement roboratif, sans savoir exactement pourquoi. Les acteurs sont bons, certes, mais le scénario n’a rien de particulièrement original (on voit venir les choses 30 minutes ou 2 épisodes avant), ça a un côté un peu suranné (les footballeurs nuls qui retrouvent le succès en dansant sur le terrain, un classique), c’est plein de bons sentiments (le fils qui finit par avouer à son père macho qu’il est gay, et le père de répondre qu’il l’aimera toujours quand même), mais ça marche. Je ne sais pas pourquoi, ça marche.

J’ai pas encore versé ma petite larme, mais je sens que ça va pas tarder.

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