Blog vs. Twitter/FB : ex-aequo, complémentaires !

Ce matin, alors que je courrais dans tous les sens car en retard (et oui, j’ai aussi un travail…), je me disais flûte, pas le temps d’écrire mon billet ce matin, ça attendra ce soir. D’ailleurs, étant donné mes difficultés à sortir du lit, c’était déjà extraordinaire que j’ai réussi à écrire le matin plusieurs jours de suite. Il fallait que ça cesse. Trop de pression.

Donc pour une fois, j’ai eu toute la journée pour penser au sujet. Je sais, la nuit porte conseil blah blah blah, mais là j’ai bien aimé réfléchir sans avoir besoin de la 3ème tasse de café, ou plus exactement plusieurs heures après la 3ème tasse de café (noir, sans sucre, mais très très léger, merci).

Et dans ma voiture en allant à un déjeuner semi-professionnel (j’y reviendrai plus tard), mon esprit en escalier s’est mis à repenser à certains articles lus récemment ici et là sur la mort des blogs et l’avènement de Facebook et Twitter qui auraient remplacé les blogs. Et je me disais, mais non, pas du tout, la preuve, j’ai démarré mon blog près de 3 ans après m’être inscrite sur Facebook (oui, parfois j’aime bien penser que ma vie est représentative du reste du monde, un reste de narcissisme doublé d’une haute estime de soi, désolée).

Donc je me suis dit chouette sujet pour un billet. En quoi mon blog m’apporte justement plus que Facebook et Twitter.

D’abord, j’ai du mal à m’exprimer en 140 caractères. C’est vrai, 140 caractères, ça a l’air presque fait exprès pour vous embêter. Des citations amusantes disent que Twitter a appris aux femmes à limiter leurs dires à 140 caractères (et aux hommes à les allonger d’ailleurs). Mais ce diktat d’un groupe obscur de jeunes nerds (ok, pas si obscur que ça, et sans doute beaucoup plus riches / beaux / intelligents que vous et moi, enfin, surtout moi, vous je ne sais pas) ne me convient pas.

Ensuite, j’ai du mal à obliger tout le monde de mes amis (amis étant ici utilisé au sens large de Facebook) à lire tout ce qui me passe par la tête. J’aime bien l’idée de juste leur donner envie d’aller voir (en 140 caractères, lien compris, dieu bénisse les raccourcisseurs d’URL sinon je serais obligée de raccourcir mes titres, et j’aime bien les longs titres, mais bon, là je digresse). Et donc, juste avec une (courte) phrase et un lien, je laisse libre chacun et chacune de décider si ça vaut les 5 minutes de lecture.

Enfin, et là j’entame un raisonnement par l’absurde, c’est justement mon inscription à Twitter (plus récente, voir ), qui m’a donné envie d’ouvrir un blog…  Si ça c’est pas une excellente raison que c’est pas mieux ou moins bien, mais complémentaire ?!?

Et donc je me disais tout ça en allant à mon déjeuner semi-professionnel (c’est à dire avec une relation professionnelle avec qui on a des déjeuners non-professionnels, où on parle de la vie, l’amour, la burqa, la choucroute, etc., et pas forcément dans cet ordre là). Et là, quand j’arrive, il m’offre un cadeau (alors que mon anniversaire n’est que dans 11 jours et que j’avais rien pour le sien d’l y a 10 jours, la honte). Et il me dit, « c’est pour te réconcilier avec le roman français ». Waou ! Cet ami semi-professionnel que j’admire, respecte, et tout et tout, il avait lu mon blog !

Et ben ce sentiment là, je l’aurai pas eu s’il avait fait une remarque sur un statut Facebook. Et na.

Addendum : oui, j’ai changé le titre. C’est mon blog, je fais c’que j’veux avec mon blog. Et re-na.