Ces séries qui nous fascinent (3) : Miami !

Bon, je m’y colle, pour pallier à un autre acte manqué qui m’a été dûment (et durement !) reproché : j’avais oublié Nip/Tuck des séries hospitalières (j’avais aussi oublié Chicago Hope, mais bizarrement, ça n’a choqué personne). Donc je me rattrape non pas en faisant une ode particulière à cette série, mais aux séries qui se passent à Miami (la personne qui m’a reproché cet oubli sait pourquoi !).

Si on se résume aux séries américaines, il n’existe à Miami que 2 types de héros : les médecins et les flics. Et les 2 ont généralement affaire aux méchants de Miami, c’est à dire les mafieux d’Amérique centrale et du Sud qui essaient de passer clandestins et drogues dans ce bon vieil USA, qui ne va pas se laisser faire comme cela.

Les points communs des séries à Miami ? Il fait beau. C’est déprimant comme il fait beau, comme les plages sont belles, comme le sable est fin, comme les jeunes femmes sont parfaites en terme de ration taille/hanches… Heureusement, Nip/Tuck nous a appris que le ratio n’était pas forcément naturel. Pour le temps, on n’a pas plus d’infos.

Tout a commencé avec deux flics un peu grunge, un peu Lethal Weapon sur les bords, qui ont fait rêver pas mal d’adolescentes de 1984 à 1990 (c’est arrivé en France en 1986). Outre le fait que l’un d’eux était black, que leur acolyte féminine était parfaite, et que pour une fois un héros blond pouvait avoir des défauts (parce que vivre avec un alligator, c’est quand même pas un point positif), cette série a surtout pris le contre-pied des standards de l’époque (Hill Street Blues en tête) pour montrer du sexe, des richesses, des belles fringues / montres / voitures / bateaux / villas etc. tout ça sur un fond sonore extrêmement novateur. Ah, oui, j’ai oublié, ça s’appelait Miami Vice.

Ensuite, il y a eu CSI:Miami. 2 ans après avoir investi Las Vegas pour parler d’autre chose que de jeux d’argent, les créateurs de CSI qui avaient flairé le bon filon ont commencé les spin off et choisi Miami comme deuxième ville de prédilection. Le jaune qui est la couleur de la série (par opposition au bleu pour CSI original) rappelle bien entendu le soleil de Floride et la blondeur de Calleigh Ducaine… Perso, pour moi, Horatio Caine n’est qu’un pâle copie de Gil Grissom, mais chacun son goût.

1 an plus tard (nous sommes en 203 donc), Ryan Murphy et son acolyte Brad Falchuk nous assènent un coup de maître : Nip/Tuck. Une clinique privée dirigée par 2 chirurgiens esthétiques qui aiment / ont aimé / aimeront la même femme (qui a épousé l’un d’entre eux, donc l’autre en est réduit à enchaîner les conquêtes faciles et sublimes, dont une reine du porno qui finira par séduire son fils – qui a grandi en pensant qu’il était le fils légitime du mari de sa mère.. Vous suivez ?), un décor parfait et où il fait toujours beau qui ne peut que contraster avec la noirceur des sentiments et humeurs des personnages, une anesthésiste lesbienne, des mafieux qui veulent changer de visage pour ne plus être reconnus par la police, des adultères et coucheries à tout va, la série se démarque complètement des séries « hospitalières » et crée son propre genre, entre second degré et vérité crue sur le genre humain. Sans oublier que la plastique de Julian MacMahon n’est sans doute pas étrangère au succès de la série.

Et maintenant ? CSI n’est pas arrêté, mais les flics vont avoir des concurrents sur CBS avec Miami Medical; je n’ai pas encore eu l’occasion d’en voir un épisode, mais le pitch est un nouveau docteur qui vient prendre la tête d’un service de traumatologie. Rien que de savoir qu’il y a Jeremy Northam (yum) et Omar Gooding (à ne pas confondre avec Cuba Gooding Jr du infamous « Show me the money » de Jerry Maguire, il s’agit de son petit frère), ça donne envie.

Bon, cette fois c’est fini, j’arrête les odes aux séries, je suis junkie mais quand même…

Un commentaire

  1. Merci pour Miami 😉
    S’il est vrai que le rapport taille / hanche y est fabuleux (enfin surtout a Miami Beach parce qu’a Little Havana ou Opa Locka, c’est beaucoup mais alors beaucoup moins concluant) le rapport taille / sein est juste anormal !!!!!!! En meme temps avec Nip / Tuck on le savait mais en vivant sur place, on se demande vraiment pourquoi il faut que les seins aient l’air faux (il faut au moins choisir 2 bonnets au dessus de sa taille normale, c’est a dire risquer une operation du dos pour compenser l’attraction vers l’avant créee par ces ballons artificiels…)
    Pour CSI, je valide, personne n’arrive a la cheville de Grissom ! Mais le filtre de couleur jaune utilises lors des vues de Miami est beau !!
    Mais pour moi aujourd’hui Miami en série (le vrai Miami pas seulement des prises de vues par hélico pour faire croire que la série se passe bien a Miami et pas dans des hangars de LA), c’est Dexter ! Outre la nouveauté du concept (ben oui, ca n’est ni flic, ni hôpital), dans cette série je reconnais Miami, je sais ou est tourne la scène (parfois), voire j’assiste a un bout de tournage (en râlant comme une folle parce que la rue est bloquée et que j’en ai pour 5 mn de détour au moins 😉
    Merci d’avoir pensé a moi 😉

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