Donc je suis à Cannes depuis samedi soir pour ceux qui suivent.
Et j’étais super fière de moi car depuis samedi soir, le temps s’était apaisé : certes, les températures nocturnes restaient fraîches par rapport au Festival l’an dernier, mais le soleil diurne (est-ce un pléonasme ?) était plutôt agréable et chaud.
Et depuis ce matin, il pleut. Pas une tempête énorme et rapide, un crachin limite breton avec des rafales de vent cinglantes qui me rappellent plus Etretat en Novembre que la Croisette en plein mois de Mai.
Ça a un avantage : il y a moins de gens dans les rues. Parce que ma hantise à Cannes, ce sont les gens. Pas ceux qui bossent, négocient, marchent d’un pas assuré (on est toujours entre 2 rendez-vous et la plupart du temps en retard), mais ceux qui viennent voir. Qui ne savent pas où aller, ni comment y aller. Qui hésitent, flânent, minaudent pendant qu’on les prend en photo, etc. Et ce type de gens, ils n’aiment pas la pluie. Les autres non plus, remarquez, mais ils ont moins le choix donc ils sont quand même dehors. Et ils marchent encore plus vite que d’habitude.
Il pleut donc. Les différentes météos consultées assurent toutes que ça ne va pas durer. Mais c’est déjà long depuis ce matin. Parce que comme il pleut, il fait gris. Et c’est pas bon pour le moral, le gris. Ça fait qu’au lieu de courir de mon brief du matin à la Plage sur laquelle je suis censée être, je me suis refait un café dans l’appart (où j’étais obligée de passer me changer, parce qu’en plus de pleuvoir et de faire gris, il fait froid) et j’ai pris le temps de m’asseoir pour rédiger ce billet. C’est pas très sérieux.
Donc j’y vais, là. Dès que j’ai fini mon café. Enroulé mon pashmina autour de mon cou glacé. Si, si, je vous assure, j’y vais.
Dans 2 minutes.
Un commentaire
Les commentaires sont fermés.