It’s this time of the year…

Bon, je devrais m’y faire, c’est tous les ans pareil.

J’étais super contente hier qu’on arrive au dernier week-end de Cannes et donc de rentrer à la maison. Fini le bling-bling paillettes, bonjour mon chat, mon chez-moi, mon cher-et-tendre (pas forcément dans cet ordre). Mais le dernier dimanche de Cannes, c’est le premier dimanche de Roland Garros. Et encore, cette année, les hasards du calendrier catholique nous font éviter le clash avec le Grand Prix de Monaco, qui a eu lieu la semaine dernière.

Roland Garros donc. Pour une fois sous le soleil en plus.

Et donc mon cher-et-tendre est devant Roland Garros.

Ce n’est pas que je n’aime pas le tennis. Dans les sports télévisés, c’est un des moins pires. Surtout quand il fait beau. Mais Roland Garros, ça dure 15 jours pleins. Et aujourd’hui, c’est le premier. Que le premier.

Je le savais en plus. Je m’étais fait la réflexion en partant pour Cannes. Mais quelque part entre l’aéroport et la Croisette, ça m’était sorti de la tête. Et donc ce midi gros choc en fait. Et depuis 1h, commentaires à gogo et matches qui s’enchaînent (parce qu’en plus, les premiers jours, ça va vite les matches. Pas passionnant ce début de Roland…)

Donc heureusement que je reçois l’iPad vendredi, et que j’ai plein de bouquins à aller télécharger. Parce que quand on dit « oui » à un professeur de tennis, on sait qu’il y a des choses à respecter. C’est dans le deal. On passe 15 jours par an à regarder toute la journée (enfin, quand on est rentré du travail) des hommes et des femmes plus sportifs que je ne le serai jamais (mais c’est pas dur) habillés de façon de plus en plus bigarrée courir après une balle jaune sur un fond vert et ocre.

À la même période l’année prochaine, je suis sure qu’on aura craqué pour une TV 3D…