Bon, je me réveille, et partout, ce que je vois, lis, entends, c’est autour de ce sport inénarrable qu’est le Foot. Avec un grand F quand même, parce qu’un sport comme ça, ça se respecte.
Même les Twittos que je suis (et qui n’ont d’habitude pourtant rien de footeux, ils live-twittent l’Eurovision et la Nouvelle Star et se lâchent sur Bourdieu et Apathie, c’est dire), y vont de leur petit tweet sur le Foot. Toujours avec un grand F, même s’ils ne l’écrivent pas.
J’ai décidé de boycotter la Coupe du Monde. Pourtant, en 98, j’avais suivi. En 2002, j’avais suivi (enfin là, ça m’avait pas pris longtemps, 3 petits-déj et emballé c’était pesé). En 2006, j’étais même à Berlin pour la finale. Dans le stade, hein, pas la ville seulement.
Là, y’en a marre. Déjà à la main de Thierry Henry, j’étais pas super emballée, puis il y a eu Domenech, les joueurs qui ignorent les supporters, Zahia, re-Domenech, re-Thierry Henry, les joueurs qui écoutent leur iPod pour être sûrs qu’on ne leur parle pas, les blessures, re-Domenech, re-Thierry Henry, l’hôtel luxueux, et la phrase ultime, celle qui m’a fait basculer définitivement dans le camp des antis : « Il est temps que nous soyons solidaires de l’équipe de France » (et oui, Mme la Ministre en personne a parlé).
Moi je veux bien, mais est-ce que l’équipe de France est solidaire de nous ? Je suis pas sûre.
Donc j’attends un signe de leur part (et je parle pas de victoire, hein, parce que ça c’est plus important pour eux que pour nous, nous on les touche pas les bonus de matches des sponsors, à moins qu’ils ne tirent au sort 23 RMIstes à qui les offrir, mais franchement, je n’y crois pas), et après, promis, je me solidarise.
2 commentaires
Les commentaires sont fermés.