Bon, ça m’arrive de lire des policiers. Parce qu’avoir peur au fond de son lit bien protégée, ça n’a pas de prix. Et aussi parce que j’aime bien essayer de trouver les assassins…
Déjà petite, j’ai lu tous les Agatha Christie. Tous. Et c’était rare que je devine qui était responsable.
Alors depuis mon enfance je recherche cela, cette énigme insoluble où je finis comme le commissaire des 5 dernières minutes (« Bon sang, mais c’est bien sûr ! »), sans avoir trouvé toute seule.
Et Patricia Cornwell fait partie des auteurs qui arrivent à me surprendre. La plupart du temps.
En général, je préfère les héros ou héroïnes plus humains que Scarpetta. Avec plus de défauts. Plus de failles. Mais les intrigues autour de ce médecin légiste sont bien ficelées, bien écrites, et il y a beaucoup de failles dans les personnages secondaires, alors ça me va.
Jusqu’à cet ouvrage : Scarpetta.
J’ai essayé de retrouver sur Amazon le nombre total de livres dans la série et où se situait cet opus. Je n’ai pas trouvé. Pourtant, il y a un ordre, je vérifie généralement par les dates de sortie, et là j’en ai trouvé un après. Mais pas de liste bien rangée qui liste tous les titres… sauf par best-seller, et ça, franchement, on s’en fiche un petit peu. Enfin, si on n’est ni Patricia Cornwell ni son éditeur. Mais c’est un des 2 ou 3 derniers, c’est sûr.
Donc dans le désordre :
– c’est la première fois dans un Cornwell que je devine l’un des 2 criminels (les 2 crimes n’étant pas liés et pas de la même nature). C’est décevant.
– il y a assez peu d’actions et beaucoup de sentiments. Beaucoup trop.
– il y a beaucoup de moments « émotionnels ». On est censés pleurer ?
– le couple Benton / Scarpetta n’est pas mais alors pas du tout crédible.
– l’un des 2 crimes (enfin, type de crime, parce que celui là comprend quand même 3 meurtres) a l’air d’avoir été copié bêtement depuis un épisode de Criminal Minds. Sérieux.
Mme Cornwell, ça doit être fatiguant, de sortir quasiment un livre par an depuis 20 ans, non ? Take a break.