Finalement, quand je me souviens des Coupes du Monde précédentes, je n’ai de bons souvenirs que d’une sur 2 depuis 1994.
Pourquoi on a joué celle-là ?
Je ne vais pas revenir sur les commentaires acerbes, voire assassins, de Pires et Lizarazu hier soir. Ont-ils raison, ont-ils tort, défendent-ils simplement leur poteau Blanc qui reprendra les rênes ? En tous cas, le résultat est là, la France a non seulement perdu hier soir, mais mal joué. Très mal joué.
Oui, je sais, j’avais dit que je ne regarderai pas. Sauf qu’en rentrant de la piscine hier soir vers 21h30, Cher-et-Tendre a allumé la télé. Et croyez le ou pas, il n’y avait rien d’autre. On a zappé pourtant, sur nos 100 et quelques chaînes, il n’y avait rien. Ah si, on est tombés sur un vieux sketch de Roumanoff qu’on a regardé 5 minutes, et boum, on a raté le premier but du Mexique.
Donc moi je suis sure à présent que la malédiction des Bleus fonctionne une fois sur 2, et qu’il faut à présent se préparer pour 2014. Et 2022. Laissons d’ores et déjà tomber tout enthousiasme pour 2018. Même si ça fera 20 ans qu’on aura été Champions.
Ensuite, je ne vais pas accabler ni joueurs ni entraîneurs, je l’ai déjà fait sur ces pages maintes fois avant la Coupe du Monde. Imbus d’eux-mêmes, arrogants, méprisants pour leurs fans, plus intéressés par leurs sponsors et leur pognon que par le jeu pour la plupart, ils ne me font pas la moindre peine. J’ai choisi d’ailleurs exprès la photo des 2 que je pense les pires du lot. Sur le terrain hier comme en dehors. Le plus ironique, c’était la pub Quick avec Anelka à la fin du match… Ils doivent pas être ravis, chez Quick. Moi, j’y vais plus. Enfin, j’y allais pas avant, faut dire…
Même le silence accablé de Raymond d’hier ne m’a pas ému. Il était temps qu’il se sente concerné.
Au moins, on va récupérer une vie normale. À partir de mardi soir, tout rêve mis au tapis, on va petit à petit revenir à des considérations plus sereines. La réforme des retraites, le Premier Ministre Belge, le temps qu’il fait et qui est très bizarre quand même, le taux de chômage, les vacances, les résultats du bac, les conflits sociaux…
Et nous, on va pouvoir regarder Wimbledon peinards.
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