Dooyoo, dooyoo, dooyoo…

Bon. Déjà mon troisième matin à Saint-Tropez.

Il fait beau, il fait chaud, les filles sont jolies, les tenues sont élégantes mais décontractées, les soirées sont sur guest list et encore après il y a le carré VIP, la boisson à la mode est la piscine, et il n’y a pas un restaurant japonais à moins de 15 kms. En revanche, ça ne manque pas de sandwicheries / pizzeria / crêperies / beignetteries (est-ce un mot ? Vous avez compris le concept). Dukan n’apprécierait pas. Et moi j’apprécie moyen toutes ces tentations, mais pour l’instant, je résiste, même aux mini-hamburgers des cocktails VIP.

Je me sens quand même un peu coupée du monde. En France, avec la presse disponible, le Wifi dans l’hôtel, la télé dans les chambres et tout, je me sens quand même sur une autre planète.

Ça doit être commun à tous les lieux de vacances. Je pensais que c’était dû au fait d’être en vacances. Mais apparemment, même quand on travaille sur un lieu où les autres sont en vacances, il reste cette impression de nonchalance, de tout-va-biennisme, et ça fait bizarre.

Bon, c’est pas tout ça, il faut que j’y retourne. Parce qu’entre les petits-déjeuners chez Sénéquier, les déjeuners sur les plages qu’on n’atteint qu’en Zodiac tellement elles sont exclusives, les apéros dans les bars d’hôtel, et les mails du bureau entre les 2, j’ai des grosses journées quand même.