Saint-Tropez, petit village du Var…

Déjà 5 jours dans le village, et on se rend assez vite compte que c’est cela. Un village. Un village assailli par les touristes l’été, touristes généralement pas très beaux, pas très propres, pas très respectueux de la beauté naturelle de l’endroit, mais un village.

C’est joli Saint-Tropez. Je n’avais pas imaginé avant de venir que je succomberai aux charmes de la vieille ville, des plages, des petits commerces qui côtoient les grandes marques.

Chez Sénéquier, le matin, prendre un café en regardant les magnifiques et gigantesques yachts a aussi son charme. On dépasse le côté « voir pour être vu » pour juste profiter du paysage.

Et il y a les passants. C’est fascinant, les passants à Saint-Tropez. C’est une foule multicolore et multilingue, de tous âges, de toutes corpulences, de tous styles vestimentaires (d’été s’entend)… Je me demande combien d’étudiants en anthropologie ont choisi de s’attaquer à cette faune extraordinairement riche d’enseignements. Ils ont dû avoir leur thèse avec mention.

Je n’ai qu’une complainte réelle, les moustiques tigres de la région. Ils sont féroces, vicieux, et affamés. D’après les locaux que nous avons rencontré (par locaux, entendez ceux qui ont une maison ici, même s’ils n’y vivent pas forcément à l’année), ce serait de la faute de certains écolos qui ont réussi à faire annuler les traitements annuels contre les larves. Résultat, les moustiques prolifèrent, et s’en donnent à cœur joie sur nos peaux boursouflées à force d’être piquées (chaque piqûre devient un véritable œuf de pigeon en 2 minutes chrono). Et pour ne pas que les démangeaisons empirent, il faut se retenir de commencer à gratter… Pas évident.

Et la rumeur court qu’à Sainte-Maxime, il y a eu des cas de Chikungunya. Mais c’est la rumeur. Ici, elle enfle aussi vite que mes piqûres.