La fille de papier, ou un pas trop mauvais Musso

Une amie m’a prêté récemment La Fille de Papier, de Guillaume Musso. Je suis pas une grande fan des romans français d’habitude (même si un autre ami m’avait réconcilié récemment), mais le pitch était pas mal, donc j’ai plongé.

Le pitch ? Un écrivain en mal d’amour et donc en panne d’inspiration alors qu’il doit rendre le troisième tome de sa trilogie à son éditeur voit débarquer dans sa vie un des personnages secondaires de ses romans. Alléchant, non ?

Et le livre tient plutôt pas mal ses promesses. Bon, ça reste du Musso, donc les phrases ne résonnent pas, les descriptions sont plus pratiques qu’inspirationnelles, et les personnages et l’intrigue sont plus prévisibles qu’un épisode de mauvaise série policière. Mais la lecture reste agréable et l’histoire originale jusqu’à un point, et amusante parfois. C’est déjà pas mal.

Je ne vais pas ici spoiler l’histoire, ne serait-ce que par respect pour l’amie qui m’a prêté le livre avant même de le lire elle-même, mais sachez que pour les vacances, c’est le bouquin parfait. Simple mais sympa, sans avoir besoin de réfléchir mais en ayant quand même plus de substance qu’un Jackie Collins, et de taille assez substantielle pour tenir quelques heures et pas moins d’1h30.

Un bon roman d’été donc. Bonnes vacances !