Carnets de voyage – Les incontournables du massage

Bon, ce soir, j’avais un massage prévu d’1h dans un lieu que je ne citerai pas. Appelons la masseuse F., pour ne pas lui faire trop de tort.
Et pendant 45 minutes (au lieu des 60 annoncés), au lieu de me détendre, je me disais qu’il y avait quand même quelques soucis…
Tout d’abord, elle ne m’a pas couverte. Or, pendant un massage, on a froid. Même si la pièce est chauffée, ce qui n’était pas le cas, bien au contraire… Donc j’avais froid là où elle ne massait pas.
Ensuite, elle m’a complètement enduite d’huile avant de commencer à masser. Or, l’huile, quand ça n’est pas massée, ça coule. Et donc pendant qu’elle massait une jambe, je sentais sur mes flancs l’huile glisser inexorablement, ce qui me démangeait furieusement.
De plus, un massage, même seulement relaxant, c’est fait pour dénouer. Là, à chaque fois qu’elle sentait une résistance sous ses mains, elle appuyait moins fort, voire plus du tout, et réappuyait lorsqu’elle sentait l’obstacle passé. Juste le contraire de ce que j’attendais. La plage de galets que j’ai dans le dos n’a donc pas disparu, sans compter qu’elle n’a massé des mains et des pieds que le dessus, ni les paumes ni les plantes. Contre-productif au possible…
Et pour finir, lorsque j’étais sur le ventre, il n’y avait rien sur la têtière. Outre les questions d’hygiène évidentes que cela pose, j’ai surtout fini le massage avec la marque de la couture sur les joues et le front, ce qui a bien fait rire Cher-et-Tendre…
Donc en Bourgogne, ils savent faire du vin, ils savent faire à manger, mais ne leur demandez pas un massage.
Sérieux.

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