Ca y est, j’ai craqué, j’ai fini par lire Long Lost d’Harlan Coben. Je le gardais pour les vacances,les vacances se terminent, et commence maintenant ma (longue) attente pour le prochain de la série des Myron Bolitar.
Beaucoup de lecteurs adorent les thrillers d’Harlan Coben. Moi aussi, bien sûr, mais rien ne me plonge dans un bouquin comme Myron, Win et Esperanza. Ces personnages sont si complets, si complexes, si profondément américains (qui a déjà entendu parler de catch féminin ici ?), et en plus Harlan Coben a eu le courage de créer ce mythe ultime : l’athlète né juif. Il y en a peu, si on regarde bien, et il fallait oser baser toute une série de livres sur une telle rareté.
Long Lost, donc, le dernier en date. Paris, Londres, New York, le New Jersey, l’Angola, Coben nous fait voyager et nous laisse avec une furieuse envie de monter sur le toit du 36 quai des Orfèvres.
Avec un personnage français plus vrai que nature, et qu’il a nommé Berléand en hommage à l’acteur du même nom, Coben démontre qu’il est l’un des rares écrivains américains qui réussissent à ne pas tomber dans les clichés ni sur les Français, ni sur les Britanniques.
Bref, du très bon Coben, de l’excellent Bolitar, et on ne peut que regretter finir ce livre car on sait que le prochain de la série est dans longtemps.
Il faudrait que j’aille à la cave ressortir les autres, ça m’a donné envie de tous les relire.