Bon, vous le savez, j’ai craqué pour l’iPad il y a quelques temps, carrément à la sortie même. Et pour prioritairement les livres numériques, même si je joue aussi beaucoup au solitaire, et que consulter Internet en vacances sans avoir à se déplacer avec le MacBook a beaucoup d’avantages (nonobstant le Flash Player).
Et comme Cher-et-Tendre tenait vraiment à ce qu’on voyage léger, enfin moi, parce que lui en dessous de 3 bagages même pour 5 jours il se sent tout nu, mais c’est une autre histoire, je suis partie en vacances avec uniquement l’iPad pour lecture. Et avec du temps.
Et j’ai alors découvert les innombrables défauts des apps de livres numériques. Je ne parle pas de défilement des page, de zooms, et autres jolis atouts mis en avant par leurs créateurs, parce que franchement, ça marche plutôt bien quand vous avez trouvé un livre qui vous intéresse.
Je parle des catalogues.
Entre iBooks dont l’ergonomie laisse à désirer et Kindle dont le catalogue est uniquement en anglais, avec en plus des restrictions géographiques, il m’a été quasiment impossible de trouver les livres que je comptais lire cet été.
Open, d’André Agassi ? En anglais uniquement sur Kindle. Alors depuis 15 jours je fais la lecture à Cher-et-Tendre en traduction simultanée. Ça m’oblige à revoir certains mots de vocabulaire, mais vu qu’on parle beaucoup de tennis, je doute pouvoir les replacer au boulot de si tôt… Et ne vous attendez pas à lire la critique dans les jours qui viennent, on avance à petit pas… Mais pour l’instant c’est passionnant !
L’Excessive, d’Alexandra Lapierre ? Introuvable.
Sizzling Sixteen, de Janet Evanovitch ? Impossible à acheter quand on est en Europe.
Donc j’ai lu The Accidental Billionaires, de Ben Mezrich, la biographie non autorisée de Facebook. Le billet suit.
Bon, j’ai quand même trouvé le livre de Valérie Plame, dont j’avais tant apprécié l’adaptation cinématographique, mais ça fait peu pour quelqu’un qui lit 2 à 3 bouquins par semaine quand ce ne sont pas les vacances…
Alors j’ai 2 messages à passer :
Aux développeurs d’iBooks, merci de vous inspirer plus quand même de Amazon. Ils ont commencé à vendre des livres avant que vous n’ayez appris votre première ligne de code, et ils ont mis à la disposition de leurs clients plein de petits gadgets géniaux qui n’ont rien à envier au Genius, justement. Et il n’y a même pas de Genius sur iBooks (remarquez, vu le catalogue, ce n’est pas étonnant, ça tournerait vite en rond…).
À messieurs les éditeurs, américains, anglais, ou français, je vous en prie, réfléchissez au potentiel des livres numériques, vous les vendez presque aussi cher que le papier avec beaucoup moins de frais (pas d’impression, pas de problème de stocks, pas de destruction d’exemplaires, pas de coûts ni de pollution dus à la logistique…), et négociez de façon plus large avec les applications. S’il vous plaît…
Bon, il ne me reste plus qu’à écrire la critique de Ben Mezrich à présent. À tout de suite !
Sizzling Sixteen, de Janet Evanovitch : oui, par exemple Kobo dit «contents not available internationally». Mais, si vous installez l’application Sony ReaderStore en lui disant «United States» dans l’installeur, elle acceptera n’importe quelle CB pour vous vendre ledit livre.