Le linéaire est mort, vive la VOD !

Certains penseront que j’ai quelques mois voire années de retard avec un titre pareil. Peut-être; mais comme toujours, il y a un temps entre la mise à disposition du « grand public » d’une nouvelle technologie et son adoption pleine et entière dans leurs modes de consommation.

Et à présent, Cher-et-Tendre et moi avons complètement intégré le non-linéaire à notre mode de consommation de divertissement.

Cela nous arrivait avant de regarder un DVD ou une VOD, de temps en temps, surtout quand Cher-et-Tendre a dû rattraper 7 saisons de The West Wing, ou quand on reçoit la dernière saison en date de How I Met Your Mother en DVD (oui, j’achète des DVD, je ferai peut-être un billet dessus un jour, mais c’est pas le sujet). Mais à présent, ça va plus loin. Lentement mais sûrement, la VOD est devenu également une réelle alternative aux listings de Télérama. Ce n’est pas la faute de Télérama, d’ailleurs, loin s’en faut, grâce à eux on évite quelques inepties.

Hier soir, donc, VOD. Les Invités de mon Père. Le genre de film qu’on a envie de voir au cinéma mais on ne fait pas l’effort parce qu’on sait que sur écran plat ça passera aussi bien (pas comme pour Avatar, par exemple, ou Inception).

C’est un très joli film, bien écrit, sublimement joué (mais avec Luchini et Karin Viard, comment pourrait-il en être autrement ?), un peu politique, un peu sociologique, très touchant mais pas trop. Quelques personnages secondaires ne sont malheureusement pas assez creusés (et le film ne dure qu’1h30, donc il aurait pu supporter quelques écarts de sa ligne principale pour en apprendre plus sur la femme de Luchini, l’amant de Viard, ou la petite-fille de Michel Aumont).

Un film français comme on aime, où les forces de notre cinéma (dialogues, introspection, étude sociologique) ne deviennent pas des travers.

Un joli film.