Bon, en lisant le titre, vous allez me dire que je retarde, que Fringe a déjà 2 saisons, a déjà été diffusé sur TF1 pour la première saison, et que franchement, c’est du réchauffé de fin d’été où il ne se passe rien, si j’écris sur des trucs que j’ai vu il y a longtemps.
Sauf que je n’ai commencé à regarder Fringe que cette semaine, et que je n’en suis qu’à l’épisode 10 (inclus) de la saison 1. D’accord, je retarde, mais j’ai aussi un travail, alors j’assume. D’ailleurs, ne vous étonnez pas, je regarde prochainement à regarder Flash Forward, que je n’ai pas encore commencé non plus. Et toc.
Pour des raisons diverses et variées et absolument pas intéressantes, j’ai passé quelque temps à la maison ces derniers jours, et pour occuper le temps, justement, je me suis baladé sur Orange Cinéma Séries à la demande, où j’ai donc découvert Fringe. J’avais aperçu des bribes en zappant certains soirs sur TF1, mais je n’avais jamais vu un épisode entier.
Outre que Joshua Jackson me rappelle Dawson (mais que celle à qui ça n’arrive pas me jette la première pierre…), il y a quelque chose dans cette série, son personnage principal complexe et torturé mais qui ne veut rien laisser paraître, cette femme amoureuse et trahie qui n’ose plus se faire confiance, mais qui fait confiance à un scientifique fou et son fils arnaqueur, bref, quelque chose de jouissif. On reste bien sûr dans les poncifs américains la plupart du temps, les gentils, les méchants, les chefs du FBI qui protègent leurs agents qu’au début ils n’aimaient pas parce que ils sont en fait ultra-compétents et que la méritocratie a encore de l’avenir, des taupes qui se font prendre et personne ne refuse de croire que c’était des taupes, parce que McCarthy n’est pas mort (en l’occurence, eux ils ont raison, mais quand même, aucun doute ? jamais ?). Bref, de la grosse série FBI américaine, mais en mieux.
Les scenarios sont agréables parce qu’ils ne nous prennent pas pour des neuneus, les dialogues sonnent juste, et pour la scientifique que je suis, ça donne à réfléchir. Je ne me précipite pas sur Internet à la fin de chaque épisode pour vérifier si ce que dit le professeur supra-intelligent qui est aussi bon en neurologie qu’en épidémiologie qu’en physique quantique est vrai. Mais j’en suis pas loin…
Il me reste donc 1 saison et demie à regarder (il n’y a que les 10 premiers épisodes disponibles sur Orange Cinéma Séries à la demande, c’est pas assez !), et j’ai hâte. Moi qui avez détesté X-Files parce que franchement, ça tenait pas la route 3 secondes, là, au moins, ils essaient d’en faire un truc scientifique. Et Joshua Jackson est presque aussi charmant que Grissom. Et même plus quand il sourit.
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