Du sexisme dans l’administration

C’est pas souvent, mais là, je pousse un coup de gueule, officiel, pas anonyme, et tout et tout.

Comme le billet précédent vous le rappelait, l’année 2009 était l’année où Cher-et-Tendre et moi avons convolé en justes noces, donc première déclaration d’impôts commune pour les quelques mois qui suivaient le mariage. Comme tout(e) contribuable qui ne veut pas payer de majoration, me voilà il y a quelques jours sur le site Web correspondant pour régler l’impôt avant la date fatidique du 15 septembre.

Munie de tous les papiers nécessaires pour bien avoir les codes et tout, je remplis donc consciencieusement les cases du numéro fiscal et du numéro d’avis pour accéder à la page de paiement.

Et là, le ste Web machin-truc me répond que ce numéro d’avis n’existe pas.

Ah, ça fait beaucoup de chiffres, je me suis peut-être trompée ? Je recommence, deux fois plus consciencieusement (je devrais changer de style, c’est compliqué à taper, consciencieusement).

Même motif, même punition.

J’ai alors une idée lumineuse : et si l’administration n’avait pas lié les 2 numéros fiscaux au numéro d’avis, mais uniquement celui de Cher-et-Tendre en sa qualité de porteur de 3-pièces, ô combien importante ? Après tout, ils m’ont d’office appelé Mme Cher-et-Tendre sur le papier… J’aurai dû percuter avant !

Et bingo, j’ai pu payer.

Mais c’est honteux : pourquoi mon numéro fiscal n’a plus de valeur aux yeux de l’administration sous prétexte que je me suis engagée par amour (ce qui n’a quand même rien à voir avec les impôts, force est de reconnaître), et que je n’ai prêté allégeance d’aucune sorte à personne…

Ca m’énerve… Je vais leur écrire que j’ai choisi de ne pas prendre le nom de mon légitime époux, c’est autorisé, à présent, ils ont peut-être pas vu passer le mémo ?

Il manquerait plus que ce billet ne me vale un contrôle fiscal…

2 commentaires

  1. Le pire du sexisme dans l’autre sens, c’est la carte de fidélité « Du Pareil Au Meme ».
    En temps que bon père de famille, je fais les courses pour mes enfants.
    La carte s’appelle « Club des Mamans ».
    Je ne parle même pas de La Redoute et de ses courriers « Bonjour, Madame Romain Fournols »
    🙁

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