Le saviez-vous ?

J’avais adoré Freakonomics à l’époque de sa sortie, et heureusement, Super Freakonomics était disponible sur l’app Kindle, donc c’est le livre que je viens de finir.

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, plutôt que d’essayer de l’expliquer, je vous relate ici le premier « freakonomic » du livre : il y a plus de morts qui marchent ivres que ceux qui conduisent ivres aux US. Fait prouvé et soutenu par des chiffres.

Donc on passe de l’analyse de la chute du prix de la fellation aux solutions non mises en oeuvre pour refroidir la planète, des éléments communs en termes d’assurance et de comptes bancaires qui permettent de repérer les terroristes aux moyens de prévenir les typhons, et j’en passe.

C’est drôle, bien écrit, et on apprend vraiment plein de trucs.

Le problème, c’est qu’après, on se demande si c’est vrai…

Donc j’en ai pour quelques jours à aller vérifier certains faits du bouquin. Parce que leur histoire de tube en plastique pour aller envoyer du sulfure dans la stratosphère et refroidir la planète pour pas cher et vite, sans avoir à réduire nos émissions d’énergie (dont ils soutiennent qu’elles ne contribuent que peu à l’effet de serre, le plus gros contributeur étant… les pets de vaches), si c’est vrai, alors il y a matière à faire la révolution, ou presque. D’après eux, si ce n’est pas mis en oeuvre, c’est parce que ça poserait des problèmes géopolitiques (genre, qui a la main sur le bouton pour en envoyer plus ou moins, donc refroidir plus ou moins, tandis que certains pays ont quand même intérêt à ce que l’effet de serre continue… ou pas).

Et vous savez comment ils ont découvert le truc ? À cause d’une éruption volcanique de la mort qui tue. Si c’est vrai, ça veut vraiment dire qu’en fait, les plus grandes découvertes sont vraiment le fait du hasard… On me l’avait appris à l’école, mais ça pèse un peu sur ma foi en la nature humaine.

En parlant de nature humaine, ne ratez pas le chapitre sur les différentes expériences pour mesurer l’altruisme de l’Homme. Édifiant…