Bon, ce soir, c’est rare, Cher-et-Tendre ne travaille pas. Je me mets à apprécier le mauvais temps…
Et donc, on regarde ensemble Envoyé Spécial. En plus, le premier reportage était super intéressant sur les plats industriels vendus comme fait maison par les restaurateurs. Un thème déjà visité, mais toujours intéressant.
Mais le titre de ce billet a à voir avec le second reportage, parce que Cher-et-Tendre cuisine beaucoup maison quand même. Et celui-là, il parle des chômeurs qui assument, qui s’occupent, et qui ont décidé de ne pas chercher de travail.
Il y a la grand-mère qui héberge fille et petite-fille en se faisant aider par… sa propre mère ; l’avocate en droit des affaires qui fait un peu de coaching pour payer le mois, et refuse de s’inscrire à Pôle Emploi ; la jeune même pas trentenaire dont Marianne a repris le blog, et qui passe à présent son temps à essayer des trucs demandés par ses lecteurs qui travaillent ; et il y a l’ancien directeur qui a décidé de tout plaquer pour vivre en pleine forêt. Dans un yourte.
Et là, pendant que cet homme explique qu’il est plus heureux dans une yourte de 30 m2 et avec une cuisine et une salle de bain construites à la main avec des fuites partout dans un endroit où il a l’air de faire froid, vu les épaisseurs qu’ils portent, Cher-et-Tendre me dit « Je peux comprendre ».
Pas question que j’aille me geler dans une yourte. Mais alors, pas question. Et en plus, Cher-et-Tendre, il est pas bricoleur. D’ailleurs, il précise « si j’étais bricoleur, j’aurai vraiment envie. Mais ça, je saurai pas faire ».
J’ai jamais été aussi heureuse qu’il n’ait jamais planté un clou.
reconnais qu’une yourte maison, ça n’a pas le même goût, quand même…