Déjà adolescente, je pestais contre ces marques qui taillent « petit », et qui me faisait passer à la taille supérieure pour pouvoir entrer dans leurs vêtements, quand la dite taille supérieure existait… ce qui n’était pas toujours le cas !
Mais là, toute nouvelle maman, je galère encore plus pour habiller mon fils. Enfin, notre fils, à Cher-et-Tendre et moi (au cas où il lise ce billet, on ne sait jamais, il n’aime pas que je dise « mon » fils. Je comprends).
Bébé est né plutôt dans le genre longiligne, comme son père. De longues jambes, des cuisses pas encore potelées, et de grands pieds (et mains, mais ça c’est moins pertinent pour l’histoire). Donc déjà, à la naissance, on l’habillait en 1 mois, ce qui n’a rien d’exceptionnel, vu que de nombreux bébés naissent à plus de 50 cm.
Là où ça a commencé à se compliquer, c’est quand Bébé a eu les jambes trop longues pour les grenouillères en 1 mois. Pas les bras ou le torse, juste les jambes et les pieds. Et pas toutes les marques, certaines seulement. Donc on est passé aux grenouillères en 3 mois. Mais là, problème, bras et torse sont trop grands… Et parfois même les jambes, selon les marques encore une fois.
Donc chaque matin, à présent, c’est le test. Entre Bébé qui grandit quand même pas mal en ce moment, les bodies 1 mois qui sont encore de la bonne taille mais plus pour longtemps, les grenouillères ou autres vêtements de ville (on aime bien habiller Bébé en ville la journée, Cher-et-Tendre et moi) qui sont de taille différente même si l’étiquette est la même, habiller Bébé, c’est devenu la pochette surprise permanente.
Et ça, c’est le genre de trucs auxquels on ne te prépare pas quand tu es enceinte. Les nuits sans sommeil, oui. Le décryptage des pleurs, OK. Les coliques au crépuscule, bien sûr. Mais devoir préparer tous les matins et tous les soirs 3 tenues différentes sur la table à langer au cas où, non. C’est pas un drame, mais ça complique quand même sérieusement le rangement des fringues, et demande beaucoup de place autour de la table à langer. Plus qu’on n’en a, en tous les cas.
Y’a pas un syndicat du vêtement qui veut prendre le truc en mains et aligner les patrons des marques pour enfant ? Sérieux, ça nous aiderait bien, quand même…