Nous avions décidé de longue date que le mardi 1er novembre, Bébé passerait sa première nuit chez ses grands-parents, histoire qu’on récupère et qu’on commence à couper le cordon. On s’était donc dit avec Cher-et-Tendre que ce serait une bonne occasion de faire un truc qu’on ne peut pas faire avec Bébé, genre cinéma ou théâtre.
Et il se trouve que Cher-et-Tendre est fan de Johnny. Voilà, c’est dit.
Hier soir, donc, direction le théâtre Edouard VII pour « Le Paradis sur Terre », avec le-dit Johnny. Je ne suis pas du tout fan comme Cher-et-Tendre, donc j’y allais avec un peu d’appréhension, d’autant plus que je ne connaissais pas le texte de Tennessee Williams.
Et j’ai adoré. Le texte est puissant, la mise en scène et l’agencement des décors intelligent, le jeu des comédiens subtil. Audrey Dana est absolument épatante, elle qui porte dans ce drame la majorité des répliques comiques, sur un fil de rasoir en permanence entre comédie, tragédie, et sex-appeal. Julien Cottereau est parfait. Johnny ne fait pas trop de Johnny, même s’il lui arrive de surjouer légèrement parfois, et arrive à rester juste dans un rôle quasi-omniprésent délicat et lourd à la fois.
Une bonne soirée donc. Surtout si comme nous vous commencez par aller dîner au Café Capucine, un des meilleurs rapport qualité-prix du quartier souvent attrape-nigaud pour touristes…