Corteo, du Cirque du Soleil : courez-y !

Hier soir, deuxième soirée de papy et mamy-sitting pour Bébé, parce que Cher-et-Tendre et moi étions invités à l’avant-première de Corteo, le spectacle du Cirque du Soleil sur l’Ile Séguin à Boulogne jusqu’au 8 janvier 2012.

Ni lui ni moi n’avions jamais assisté à une représentation du Cirque du Soleil, et nous étions tout contents d’y aller. Notre ardeur a été éprouvée par la pluie, les embouteillages, la recherche du parking, la longue marche (sous la pluie toujours) au-dessus d’un pont avec des lattes en bois mortelles pour les talons que je portais, puis un trek à travers les jardins (gadoue, herbe etc. au rendez-vous) avant d’arriver au chapiteau (qu’heureusement on voyait de loin, pas moyen de se perdre). Invitation oblige, un cocktail très agréable nous attendait, donc on s’est requinqués, mais inutile de dire qu’on espérait que ça valait le coup.

Le chemin du retour, bien que sous une pluie encore plus drue, ne nous a pas paru difficile du tout… Pendant les 2 parties d’1h chacune (séparées par un entracte), nous étions dans un autre monde. Un univers féérique, enchanteur, magique, où nous avons retrouvé nos yeux d’enfant… On est au Cirque, après tout !

L’histoire de Corteo, c’est un clown qui imagine ses funérailles et revoit sa vie, ses amours passées, ses souvenirs d’enfance, ses amis… Les lustres deviennent trapèzes, les lits sont trampolines, les cerceaux un symbole du temps qui passe et qui revient, les rubans virevoltent, les jongleurs jonglent, les équilibristes s’équilibrent, les acrobates tournent…

En plus d’être bluffés par les acteurs / jongleurs / acrobates, nous avons découvert que tout est en live : aux quatre coins de la scène sont nichés les musiciens, et parfois les chanteurs, même si ils s’aventurent de temps en temps sur scène selon les tableaux. Et je ne sais pas si c’était parce que c’était la générale, mais même les machinistes ont eu leur tour d’applaudissements à la fin, mérités, car quelle organisation, quelle précision dans la mise en place, quel danger si ils ne font pas parfaitement leur travail…

Un magnifique moment à ne pas rater donc. Partez bien en avance pour avoir le temps du trek depuis le parking (qui est sur la rive côté Boulogne, il n’y a plus d’accès motorisé sur l’Ile Séguin). Et dites-vous tout le chemin que c’est loin, c’est boueux, vous avez froid et c’est humide, mais ça vaut vraiment le coup.

Un commentaire

  1. un magnifique moment où j’ai partagé le rêve avec ma grande fille de 14 ans aussi !!
    bises

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