Bon, après m’être replongée dans les quelques Harlan Coben que je n’avais pas encore lu (à lire ici, là, et encore là), je suis revenue à la fiction française.
Une amie m’a prêté Manhattan Freud, de Luc Bossi, que je viens donc de terminer.
Le synopsis est engageant : Freud, accompagné entre autres de Jung, se rend aux US pour une série de conférences. Avant qu’elles ne commencent, il passe un peu de temps à Manhattan et prend comme patiente une jeune femme très perturbée dont le père, riche promoteur immobilier, vient d’être assassiné dans des circonstances mystérieuses…
Le verbe est enlevé, les joutes verbales entre Jung et Freud parfois savoureuses, mais l’intrigue policière en elle-même ne méritait pas un roman… Quelques raccourcis invraisemblables (la vitesse de la thérapie de la jeune fille en particulier est pour le moins étonnante), un dénouement prévisible, mais malgré tout des personnages attachants et une plume agréable.
Donc pas un livre à garder dans sa bibliothèque, mais un moment sympa quand on n’a pas envie de trop réfléchir ou qu’on risque que sa lecture soit souvent interrompue (ce qui, avec Bébé, est pour moi quasi inévitable…)
