Bon, ça nous arrive avec Cher-et-Tendre d’avoir envie d’une soirée sans Bébé, alors hier soir, direction une salle des Champs-Elysées pour aller voir Happy New Year, le nouveau Gary Marshall, réalisateur culte de comédies romantiques…
Forcément, hier c’était mardi, donc Cineday. Nous les premiers, on avait utilisé un code pour avoir une place offerte. Je ne sais pas si c’est grâce à cela, aux vacances scolaires, aux touristes des fêtes ou au temps clément, mais quelle foule ! Le hall d’entrée du cinéma était plein, la file d’attente commune à tous les films était longue, et la salle de projection était bondée. Les exploitants français doivent être heureux !
Le film ? D’abord, pourquoi changer le titre si c’est pour garder un titre en anglais moins bon que le titre original ? En l’occurrence, New Year’s Eve. Simple, factuel, sans décider si justement l’année à venir sera bonne ou pas. Je ne comprendrai jamais cette habitude des distributeurs français de vouloir changer, mais bon, ce n’est pas pour le titre qu’on va voir un film. Quoi que ça peut dépendre des films…
Le film, donc ? Un casting de rêve. J’adore ces comédies chorales dont les Américains ont le secret, où un acteur cultissime comme Jim Belushi peut se contenter de 45 secondes à l’écran et vous faire tordre de rire quand même, où des associations d’acteurs aussi différents tant dans la génération que la filmographie comme Michelle Pfeiffer et Zac Efron tiennent un nombre de scènes hallucinant et ça marche, où certains comme Jon Bon Jovi et Lea Michelle (de Glee, mais si, Rachel…) sont utilisés à leur juste valeur et donc poussent la chansonnette assez agréablement, où Robert de Niro est allongé tout le film, où Sarah Jessica Parker assume son âge et joue la mère d’Abigail Breslin (qui a bien grandi, dis donc !)…
Le film, alors ? Indescriptible, comme souvent ces destins croisés dont les comédies romantiques des dernières années raffolent, parce que c’est vrai que dans le genre garçon rencontre fille, tout avait déjà été fait ou presque sur 1h30, donc on peut à présent prendre des raccourcis et en caser plusieurs dans le même film… Quelques surprises inattendues – rares dans ce genre où tout est souvent téléphoné, quelques moments qui vous mettent la larme à l’oeil si comme moi vous pleurez pendant la Petite Maison dans la Prairie, quelques bons mots, et des images de New York à vous couper le souffle. A la base, c’était pour moi la raison d’aller voir le film. Je ne suis pas fan du réveillon, mais New York à cette période de l’année est magique, et le film le montre à merveille.
Est-ce indispensable d’aller le voir sur grand écran ? Sans doute que non. Mais il est indispensable de le voir à cette période de l’année. En mars ou avril, quand il sera certainement disponible en VOD, il n’aura sans doute pas la même saveur…