Mais alors, presque grabataire. C’est inquiétant.
Le week-end avait déjà commencé en nous rappelant notre jeunesse, vendredi soir. Une soirée sans portable. On avait oublié le calme des dîners familiaux sans les interruptions incessantes de appels, SMS et autres notifications intempestives d’applis envahissantes. Rafraîchissant en fait. Un peu angoissant au début, comme les premières pages de Ravage, mais finalement pas désagréable. En plus on laissait Bébé chez ses grands-parents pour le week-end, donc un peu la fête pour les jeunes parents que nous sommes. Grasses matinées, nous voilà !
Le week-end s’amorçait bien ensuite. Certes une pluie battante, voire torrentielle sur les routes de Normandie. Mais une route plutôt dégagée, une chambre d’hôtel disponible dès notre arrivée, une brasserie qui faisait des crêpes, une sieste réparatrice, bref, un samedi bien engagé.
Une soirée extraordinaire pour prolonger. Une organisation exceptionnelle, un champagne excellent, un DJ parfait, un traiteur au top, des amis de 30, 20, et 10 ans, toujours une pluie torrentielle, mais dans la joie et la bonne humeur. Tellement bien qu’on est rentrés beaucoup plus tard que d’habitude.
Et dimanche matin, c’est le drame. On n’a plus 20 ans. On ne récupère plus aussi vite. On apprend dès le réveil que nos muscles crient d’avoir été si malmenés la veille. Se déhancher jusqu’au b… non, jusqu’au début de la nuit, ils n’ont plus l’habitude et se vengent. Et le brunch qui suit, organisé encore de main de maître, pourtant dans l’improvisation la plus totale puisque la pluie bouleverse encore une fois les plans initiaux, résonne de plaintes et de complaintes de pauvres quadras vermoulus…
Et quand on arrive enfin à la maison après une route toujours aussi dégagée mais sous la pluie, c’est pour que Cher-et-Tendre déprime devant la petite forme de Roger… Heureusement qu’il vient de gagner le deuxième set, sinon, ça serait vraiment l’horreur.
Parce qu’on a toujours mal partout.
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