Bon, comme j’ai du retard, je vous parle d’un temps révolu depuis le 7 janvier 2015, les sorties scolaires.
Pas parce que ça me manque particulièrement, mais parce que je vous ai promis les épisodes précédents, et même c’est encore une illustration limpide de notre inaptitude à être parents, je me dois d’être honnête.
Si vous avez des enfants qui sont ou sont passés par la maternelle, vous savez qu’il y a un cahier (peut-être après, mais je ne brûle pas les étapes, j’en suis à la petite section pour l’instant, et vu que j’ai déjà du mal…). Et ce cahier, à ne perdre sous aucun prétexte, permet aux enseignants de prévenir les parents, de faire signer des autorisations, etc. Attention, les parents ne peuvent pas y écrire, nous on doit faire des petits mots dans une enveloppe à remettre aux maîtresses (enfin à celle qui est là, parce qu’elles n’y sont jamais en même temps).
Donc un soir, on a le cahier (ce n’est pas tous les soirs, c’est un grand moment quand on a le cahier, Bébé est tout fier), et on lit qu’on doit y signer (Cher-et-Tendre et moi, donc, le on, pas Bébé) une autorisation de sortie scolaire. Parce que le cahier, les maîtresses n’y écrivent rien. Elles y collent des papiers photocopiés (on les comprend, vu le nombre d’élèves par classe), et on doit signer pour signifier qu’on en a bien pris connaissance.
Sortie scolaire donc, pour aller regarder 2 tableaux. Bonne idée. On signe, bien sûr, on souhaite que Bébé s’ouvre à l’art. Of course.
Le lendemain, Cher-et-Tendre remet le cahier et demande naïvement (parce qu’on s’était quand même posés la question la veille) où on peut donc s’inscrire pour être accompagnant. Parce qu’on veut être de bons parents, et donc proposer d’accompagner. La maîtresse étonnée lui dit que c’est complet, que cela fait déjà plusieurs jours qu’il y a un panneau d’affichage dans la classe pour que les parents s’inscrivent, posté bien avant le petit mot qui lui n’est mis dans le cahier que quand ils sont sûrs de faire la sortie.
Les panneaux d’affichage. On s’était déjà fait avoir pour le jour de la rentrée, là encore on l’a raté. Celui-là n’est pas sur la porte, ou à l’extérieur, non, il est à l’intérieur de la classe, assez haut, bref pas visible si on ne sait pas qu’il est là. Comment les autres parents l’ont su, mystère. Mais en effet, c’était bien rempli, et Bébé a demandé le soir de la sortie pourquoi nous on n’était pas là parce que il y avait des papas et des mamans avec eux. On lui a dit que les papas et les mamans n’étaient pas tous là, mais qu’une prochaine fois, on serait là. On a dit « une », pas « la ».
On a bien fait. Parce qu’inutile de vous dire qu’à la deuxième sortie scolaire on l’a raté aussi.
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