C’était le premier homme que j’ai voulu épouser. Enfin pas lui, mais son personnage le plus célèbre, M. Spock. Parce que toute petite déjà, sa logique me parlait. Résonnait. Parce que j’étais fasciné par cette culture vulcaine qu’il représentait, si loin de ma propre culture familiale (chez nous, on ne cachait pas mais alors pas du tout ses émotions… Et on ne les cache toujours pas d’ailleurs).
RIP, Leonard. Et merci d’avoir bercé mon enfance et au-delà, d’avoir incarné le personnage qui assumait que parfois pour sauver le plus grand nombre il fallait en sacrifier quelques-uns (en self-sacrifice en plus), d’avoir contribué je trouve plus que les autres à passer les messages que Star Trek essayait de passer dans une Amérique des années 60 encore dure d’oreille, d’avoir continué de participer à la saga avec cet humour distant et sec dont toi seul avait le secret jusqu’il n’y a pas si longtemps, toi qui avait assumé comme peu d’acteurs de série avant toi l’influence qu’un personnage pouvait avoir sur un acteur.
RIP, M. Spock. Long live and prosper.