Je vous le disais hier, je n’ai pas commencé de séries depuis longtemps. Plus exactement depuis The BlackList.
Vous connaissez ? J’ai démarré juste à cause de James Spader, cet acteur génial tellement sous-utilisé par Hollywood. Certes, il a grossi depuis Sex, Lies, and Videotapes, ou encore StarGate, mais quel acteur génial quand même ! Heureusement, il est mieux accompagné sur The Blacklist que sur Boston Legal, où William Shatner n’était décidément pas à la hauteur…
Bref, je regarde The BlackList donc. Avec des méchants pires que dans Criminal Minds, une organisation secrète qui cherche à diriger le monde pire que dans Alias, des raccourcis aussi invraisemblables que dans Lost… Bref, complexe, mais assez jouissif quand même, surtout quand on aime les théories du complot et les casse-têtes chinois comme moi.
Et à l’épisode 15 de la saison 2, un juge cherche à savoir si l’héroïne a commis un crime ou pas, et surtout si c’est dans le cadre de la sacro-sainte « national security » si chère aux Américains (et le tapis sous lequel ils évacuent pas mal de sujets, le juge, il l’a mauvaise sur la national security, il pense que c’est parfois utilisé à mauvais escient et veut plus de transparence. Un peu couillu le juge). Il la reçoit donc en privé (pas d’oreilles inopportunes) et l’écoute lui raconter l’histoire. Outre le prétexte à flashbacks joliment montés d’ailleurs, c’est très drôle. Parce que le juge a quand même du mal à y croire, à ce criminel qui aide le FBI, cette liste qui permet de sauver le monde d’un vrai méchant inconnu jusqu’alors toutes les semaines, cette connection indéniable mais sans fondement apparent entre Keen et Reddington, bref, le juge est comme nous, il hallucine.
Mais il a l’air d’avoir moins envie d’y croire que nous quand même. Tiens bon Elizabeth.
ô on a les mêmes goûts !