Ménage de printemps

Des tonnes de Lego
C'est de saison.

Histoire de ne pas se laisser aller trop longtemps au début de déprime qui nous gagne – enfin Cher-et-Tendre et moi, parce que Petit d’Homme fait preuve d’une résilience extraordinaire -, j’ai décidé ce matin de faire à fond la chambre de Petit d’Homme – avec son aide et sa bénédiction quant au nettoyage par le vide, surtout.

En fait, tout est parti d’un jouet qu’il ne trouvait pas, Petit d’Homme. Comme c’est un jouet qui n’a jamais quitté la maison, que je lui avais demandé de remonter dans sa chambre en fin d’année dernière après 3 mois à traîner dans le salon, et que jusqu’à preuve du contraire nous n’avons dans l’appartement aucun petit lutin voleur d’autre chose que de la deuxième chaussette, il devait bien être quelque part dans la dite chambre.

Nous avons donc systématiquement vidé l’intégralité des boîtes et des bacs de rangement de sa chambre. Qui a décidé que pour les chambres d’enfant des bacs de rangement ouverts était le meilleur moyen de ranger ? C’est vrai que c’est facile de tout balancer dedans, mais alors tout. La dernière fois que cela nous avait pris, à Petit d’Homme et moi, de tout ranger, on avait même été jusqu’à mettre des étiquettes sur les bacs – et les boîtes – pour qu’il sache où remettre après avoir sorti un truc.

J’ai fait plusieurs découvertes au fur et à mesure, la première étant évidemment qu’il ne respecte pas les étiquettes, mais alors, pas du tout. Mais ça ne s’est pas arrêté là. J’ai été de surprise en surprise…

Vous vous rappelez quand je disais que nous pouvions tenir quelques mois, voire quelques années avec le stock que nous avions de certains produits improbables comme les gels douche d’hôtel ? Petit d’Homme, lui, a – enfin, avait – son propre stock aussi.

En vrac :

  • Des blocs de feuille aux noms d’hôtels divers et variés – il faut vraiment que j’apprenne à ne pas mettre dans ma valise tout ce qui n’est pas scellé au mur quand je visite un hôtel
  • Des crayons de couleur mâchouillés ou collés ensemble – j’ai peut-être jeté des oeuvres d’art sublimes, tant pis
  • Des feutres inutilisables – parce que les bouchons, quant à eux, ont disparu
  • Des balles ou petits jouets ramassés ici et là au détour des récrés – heureusement que Cher-et-Tendre n’était pas avec nous, il serait entré en panique a posteriori du risque encouru il y a plusieurs mois
  • Des plastiques d’emballage – de boîtes de Lego, de barres chocolatées…
  • Des compotes – encore pleines, les compotes. Périmées, mais pleines.
  • Des catalogues de magasins ou de marques de jouets – remontant jusqu’en 2017, donc avant notre emménagement dans cet appartement
  • Et surtout, surtout, surtout, des Legos.

Petit d’Homme a une histoire d’amour de longue date avec les Lego. D’ailleurs, c’est ce qu’il demande à quasiment chaque occasion de recevoir des cadeaux. On l’oblige le pousse à demander des jeux de société, des vêtements, des livres, mais lui, ce qu’il aime, c’est les Lego.

Donc à chaque contenant, les petits bacs, les gros bacs, les bacs moyens, les bacs suspendus, les boîtes, les paniers, les trousses, des Lego. À chaque fois.

Deux heures de rangement, un passage d’aspirateur, et 5 sacs poubelles de 50 litres plus tard, nous avons retrouvé le jouet prétexte à ce grand ménage. Et les Legos sont de retour dans les 8 bacs ou boîtes de diverses tailles dédiés à cela.

Jusqu’à la prochaine fois où il va jouer avec, donc demain, certainement.

Photo by Rick Mason on Unsplash

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