Si vous écoutez mon podcast en plus de lire ces articles, ou si vous me lisez aussi sur LinkedIn, vous avez pu voir passer l’autre billet du jour, publié et diffusé ce matin, sur la préparation de la reprise en la recherche d’équilibre dans les actions de communications de l’après 11 mai. Un des commentaires publié sous l’article m’a ramené à la réalité. Pourtant, je pensais la maîtriser, à force de vous répéter qu’on ne sait pas. Le 11 mai est le point de départ du déconfinement, pas la fin du confinement.
Cette nuance subtile est en fait la plus importante qui soit. Et si j’en avais a priori plutôt bien conscience, vu que ça a été ma première réaction de ne pas y croire, je me rends compte à quelle vitesse l’emballement médiatique autour du 11 mai a vite fait de pénétrer mon subconscient, mon inconscient, mon Moi, mon Surmoi, tout ou partie et j’en passe, pour vivre comme une révélation – nouvelle – que cette date n’était pas une fin. C’est le début de la fin du confinement. La fin du début du déconfinement. C’est tout de suite plus complexe… et décourageant.
Petite forme aujourd’hui. J’espère que je ne vous fatigue pas avec mes montagnes russes d’humeur, un coup en haut, un coup en bas, un coup on tourne, un coup on pivote… Sur le podcast c’est encore pire, avec des moments pros – ou coup de gueule comme sur le Parisien pour venir alimenter une ligne éditoriale de plus en plus brouillonne.
Et sinon, à la maison / bureau ça va comment ?
Petit d’Homme est plus en forme, lui, c’est son dernier jour d’école à la maison avant deux semaines de vacances. En plus cela fait plusieurs jours qu’il n’y a pas de géométrie, donc on évite les confusions triangle-rectangle. On est dans les confusions s/ent à la fin des verbes et des pluriels (ou plutôt des pluriels et des verbes), les oublis d’accents et de ponctuation dans les transcriptions, et de façon générale une plus grande attention portée aux Pokémons manquants au Pokédex ou la valeur des navets dans le marché d’Animal Crossing qu’aux devoirs. En fait, c’est pour Cher-et-Tendre et moi que ça fera des vacances plus que pour lui, je crois qu’il a décroché dans sa tête depuis un moment… Celui des rectangles à la place des triangles, sans aucun doute.
Cher-et-Tendre tourne en rond. Au-delà de la difficulté de vivre sans autant de muscu ni de sorties à l’extérieur qu’avant, notre engorgement d’évier – qu’on espérait réparé lundi soir – n’est pas du tout réparé en fait. Bouché depuis mercredi soir à nouveau.
Le plombier est revenu hier en fin de journée, ça va être plus compliqué que prévu, il va falloir démonter complètement le plan de travail et l’évier, découper les tuyaux, déboucher, et reconstruire le tout. Ce qui n’arrivera pas avant le milieu de la semaine prochaine au plus tôt.
Donc en attendant, ça veut dire vaisselle à la main, et donc limitation de vaisselle utilisée pour faire la cuisine. Ça, c’est de nature à l’énerver, lui qui aime tant laisser libre court à ses envies du matin pour le soir. Déjà qu’il ne trouve pas tout dans les supermarchés…
J’ai quand même essayé de me tenir à ma volonté de trouver une bonne nouvelle tous les jours. On n’a jamais été aussi près de la fin. Ou du début, je vous laisse choisir.
Photo by Aziz Acharki on Unsplash

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