Pensées positives

ça va bien se passer

Il pleut sur Bordeaux, on fait toujours la vaiselle à la main, je n’arrive pas à arrêter de manger des M&M’s… Bref, la liste est longue de sujets qui fâchent, donc j’ai décidé aujourd’hui de lister des pensées positives, et en particulier de ce que j’aimerai garder du confinement.

  • Nos soirées télé à 3. On n’a jamais vraiment regardé des programmes tous les 3 sur la télé au moment où l’émission ou le film est programmé. On le faisait beaucoup avec Cher-et-Tendre à une époque, mais depuis la naissance de Petit d’Homme on avait arrêté. Depuis le début du confinement, on le fait régulièrement, et on rit ensemble devant des films de Louis De Funès ou Quotidien, on apprend ensemble à découvrir dans Voyage en Terre Inconnue, on se divertit ensemble devant Top Chef – même si on apprend aussi un peu, enfin surtout mon cuistot de Cher-et-Tendre.

  • On peut reporter à demain. Le rangement de la chambre, l’apprentissage des tables de multiplication, le tri des vêtements été/hiver… Rien ne presse et rien n’est grave. À part se laver les mains. On se lave les mains. Et pour info on se lave tout court aussi. Les chiffres ahurissants sortis hier sur l’hygiène délaissée par les Français ne nous concernent pas. Aucun des 3. Ça va mieux en le disant.

  • On déculpabilise de passer notre temps à manger. La raison pour laquelle j’ai quand même descendu la moitié d’un paquet de biscuits Nutella hier soir devant Top Chef – outre le fait que cette émission donne faim, toujours, tout le temps -, c’est que Vanessa Paradis elle-même le disait hier soir dans Quotidien. Qu’est-ce qu’on mange pendant le confinement ! Donc si on le fait tous, on n’a pas à en rougir. Et c’est encore meilleur de manger sans culpabilité, en fait.
  • On apprécie des choses « acquises ». Comme le rayon de soleil par la fenêtre. Comme le fait que Doudou aille mieux. Comme notre bonne santé, à tous les 3 et à nos proches. Comme la chance d’avoir un appartement où je peux m’isoler écrire et enregistrer sans que cela soit pénalisant pour l’espace de Cher-et-Tendre et Petit d’Homme – et leur niveau sonore, surtout.
  • On parle beaucoup plus de beaucoup plus de sujets. Avant le confinement, on partageait au mieux 5 à 6 repas tous les 3 par semaine, au rythme des déplacements à Paris que nous alternions Cher-et-Tendre et moi. À présent, c’est repas à 3 deux fois par jour tous les jours. Et source de discussions qui vont bien au-delà de la journée d’école ou de la préparation de la sortie du prochain week-end. Et le plus beau, c’est qu’on a toujours des choses à se dire.
  • On raconte notre « avant » à Petit d’Homme. Je vous en parlais hier, on passe beaucoup de temps à raconter à Petit d’Homme des anecdotes de nos enfances, adolescences, de notre rencontre… On lui parle de son Papy disparu qui adorait les Beatles comme lui, on lui raconte comment on a appris les tables de multiplication à notre époque, on se remémore la première fois qu’on a vu tel ou tel film… Ce qui provoque en plus de joyeux fous rires, surtout quand Cher-et-Tendre réalise que je suis assez vieille pour avoir vu le dernier film de Louis de Funès au cinéma – et je vous rappelle que ce n’est pas son meilleur.
  • On vit dans le présent. On arrête de passer du temps – enfin, surtout moi – à planifier un avenir de plus en plus incertain, comme les vacances d’été qui étaient pourtant déjà réservées au début du confinement. Même si la probabilité qu’elles tombent à l’eau est à son paroxysme au regard de notre destination hors Schengen prévue, on ne fait aucun plan sur la comète. La France, c’est beau, on trouvera bien quelque chose à faire. Ne serait-ce que visiter plus la région aux alentours, surtout dans les terres, on n’a vraiment fait que le Bassin d’Arcachon et St Emilion pour l’instant.

Et vous, vous avez envie de garder quoi ?

Photo by Viktor Forgacs on Unsplash

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