Vous connaissez les Merveilleux ?
Quand on est arrivés à Bordeaux, on s’est rendus compte que si on y trouve pas mal de chocolatine, les grandes pâtisseries n’y avaient pas élu domicile. Pour les gourmands que nous sommes, enfin surtout Petit d’Homme et moi, Cher-et-Tendre n’étant pas bec sucré, cela nous a beaucoup manqué les premiers mois.
On adore les gâteaux
Au risque de décevoir une de mes plus grandes fans qui se reconnaîtra, je ne suis pas très chocolat. Si je dois être honnête, j’ai même complètement arrêté pendant un paquet d’années suite à une crise de foie carabinée due à la dégustation – l’avalage incontrôlé de plusieurs tablettes quand j’avais 7 ans. Je suis passée directement du Nesquik au café au lait le lendemain matin. Enfin plus précisément le sur-lendemain, le temps que mon foie se calme. Et je n’ai plus pu manger de chocolat pendant près de 30 ans… En revanche, en ce qui concerne les pâtisseries, surtout s’il y a du praliné, du caramel, et de la chantilly, beaucoup de chantilly, je n’ai aucun problème.
À Bordeaux, donc, à notre arrivée, pas de Pâtisserie des Rêves, où nous passions au moins 2 fois par mois rue Poncelet – elle a fermé depuis notre départ, c’est dire si on y passait souvent… Pas de Ladurée ou Hermé pour les macarons. Pas de Pâtisserie de Cyril Lignac, mais ça n’avait pas encore ouvert à Paris non plus à l’époque – même si on a découvert depuis et qu’on est fan. Et pas de Merveilleux de Fred.
Heureusement, les Merveilleux ont ouvert avant la fin de la première année scolaire de Petit d’Homme, à moins de 700 mètres de la maison. En plus, les patrons (et pâtissiers) sont les parents de la super Copine de Petit d’Homme… Et sont devenus des copains aussi, donc on y va souvent. On en mangeait le week-end d’avant confinement, d’ailleurs, le dernier gâteau fait maison mais par un professionnel qu’on ait mangé avant que je ne me lance dans la confection de financiers en forme de muffins.
Ils avaient fermé au début du confinement, mais forcément, on était parmi les premiers informés de leur ré-ouverture, après équipement en masque, plexiglas, et autres gants. Horaires restreints mais ouverts. Et 700 mètres de la maison, ça les met dans le périmètre autorisé par l’attestation dérogatoire de sortie… Alors comme il allait se remettre à pleuvoir cet après-midi, on est sortis à 3 juste après le déjeuner – ma première sortie depuis presque 3 semaines, pour profiter des derniers rayons de soleil sur le chemin.
24° à l’ombre, inutile de vous dire qu’on a fait plein de vitamine D… Et de merveilleux. Et de cramiques.
Vous ne connaissez pas les cramiques ?
Remarquez, moi non plus avant de connaître Cher-et-Tendre. Le cramique est un pain brioché aux raisins secs, ou au sucre, ou aux pépites de chocolat, spécialité de la Belgique, du Luxembourg, et des ch’tis bien sûr. Comme les merveilleux, qui sont nés à Lille. Donc aux Merveilleux de Fred, on trouve des merveilleux et des cramiques. Et nous on aime les 2.
Si vous en voulez, allez faire un tour sur leur site, certaines boutiques ont rouvert aussi à Paris. En Belgique. À New York… Vous avez le choix, et le détail des horaires aménagés spécial confinement sur l’onglet « Boutiques ». Je vous souhaite d’en avoir un à distance règlementaire de chez vous, ça remonte bien le moral, les douceurs, surtout que franchement mes talents culinaires en développement ne me permettent pas encore de faire la meringue ou la crème fouettée indispensables à ce chef d’oeuvre pâtissier…
On a bien fait de sortir juste après déjeuner, il pleut depuis 15h, avec des éclairs, du tonnerre, des nuances de gris absolument magiques à regarder mais qui ne présagent rien de bon pour les prochaines heures…
En plus d’avoir de quoi faire une fin de dînette plutôt sympathique ce soir, on a eu la chance incroyable de papoter de visu avec un copain. Ça faisait longtemps… Dans la plus stricte légalité en plus, puisqu’il fait partie des commerces autorisés. Il était derrière son comptoir – et une barrière en plexiglas. Et on était tous masqués. Cher-et-Tendre était même ganté pour porter les paquets. On avait le petit ziploc qui va bien pour mettre les masques dedans sur le chemin du retour. Petit d’Homme avait pour seule consigne de garder ses mains dans les poches quoi qu’il arrive. On a laissé les chaussures sur le paillasson de l’entrée, on s’est précipité se laver les mains et Cher-et-Tendre a plongé les masques en tissu dans l’eau bouillante pendant qu’on jouait aux Mystères de Pékin, le jeu de société du jour.
Ça va être fun, le début du déconfinement…

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