Dans confinement, il n'y aurait pas cocon ?
La grande nouvelle du jour, c’est que les plombiers sont passés et que je n’ai plus à faire la vaisselle à la main. C’est un petit mot pour vous qui me lisez ou m’écoutez, un pas de géant pour ma charge physique… et mentale.
Aujourd’hui lundi donc, différent de dimanche, hier. D’abord parce que dimanche, les plombiers ne travaillent pas donc. Mais aussi parce que les dimanches, pas d’activité professionnelle pour moi non plus.
Aujourd’hui, en revanche, grosse activité. Quand on est indépendante comme moi, on alterne plusieurs sujets, voire plusieurs métiers, dans la même journée, mais il y a souvent du temps entre les sujets. Pas pensé comme le sas de décompression que je me rends compte qu’il est, juste pensé comme moyen pragmatique de me laisser aller d’un point A à un point B. Le télétravail a libéré ce temps nécessaire dans le monde d’avant. Et la nature a horreur du vide… Donc j’enchaîne les réunions et les sujets, parfois sans rapport les uns avec les autres, parfois sans même 5 minutes pour me faire un café ou une pause.
Le soft skill indispensable au slasheur, c’est cette capacité innée à passer d’un sujet à l’autre sans ciller. Je pensais le maîtriser, et je continue de penser que je le maîtrise bien mieux que beaucoup (pas de fausse modestie entre nous), mais je n’avais jamais réalisé la dépense d’énergie nécessaire en fait. Mes déplacements pédestres – l’avantage à Bordeaux c’est qu’on peut marcher beaucoup, le centre reste quand même tout petit – me servaient en fait à bien plus que gérer la pause vapotage…
Café et vapotage
Je vapote donc à présent directement pendant les visios, cours, réunions, cafés de (re)prise de contact, webinars…. Je me mets en mute pour faire couler un café sur la machine à café dans le bureau. Je bois trop de café d’ailleurs je pense.
Je dépense donc de l’énergie puisque je suis fatiguée. Mais quand même rien à voir avec la marche, cependant, en tous cas d’après le retour que me fait régulièrement ma balance. Il faut dire qu’en plus de la ré-ouverture des Merveilleux de Fred, j’ai craqué pour la Fabrique à Cookies, qui propose d’envoyer une boîte de cookies au personnel soignant dès lors que vous en achetez trois. Qui peut résister à l’idée d’envoyer des cookies aux soignants ? Moi je ne peux pas.
On se faisait d’ailleurs la réfléxion avec Cher-et-Tendre, à qui le cardio manque furieusement. Nous sommes en train de ressembler de plus en plus à nos nous de dans 30 ans en fait. On se fait des cheveux blancs, on ne se dépense plus, on a un bec de plus en plus sucré…
Il faudrait qu’on trouve l’énergie de pratiquer nos sports de prédilection à la maison. Marcher pour moi, cardio pour lui. Je lui ai bien suggéré de faire l’aller-retour au rez-de-chaussée de l’immeuble en courant, mais il ne pourrait pas regarder ses films et autres replays de Goldorak comme il le fait quand il pédale dans sa salle de muscu. Je lui ai alors suggéré d’écouter mon podcast à la place, il a eu la délicatesse de ne pas répondre plutôt que d’être désobligeant. On devient des pros de la cohabitation en confinement, en fait.
On s’en sort pas trop mal
L’oeil de Doudou va mieux. L’évier est débouché. Le lave-vaisselle fonctionne à nouveau. On mange des cookies.
On découvre la trilogie Hotel Transylvania tous les dimanches soirs et c’est Petit d’Homme qui connaît les dialogues par coeur, ce qui change des Louis de Funès où c’est Cher-et-Tendre le spécialiste.
Jusque là tout va toujours bien.
Photo by Echo Grid on Unsplash

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