Des veaux, comme dirait Cher-et-Tendre
J-2 avant le début du déconfinement. Mais à croire les rues de ma belle ville de Bordeaux, on a presque repris comme avant. Il ne reste plus qu’à ouvrir les magasins… pour le peu qui sont encore fermés.
Des veaux, des veaux, des veaux
Ce matin, gros plein dans l’hypermarché du centre-ville – on a la chance d’être à distance pédestre et dans le périmètre autorisé par l’attestation de sortie. Cher-et-Tendre y va toujours tout seul, avec son masque en tissu, ses gants, et sa carte VIP du service de livraison pour éviter la file d’attente – véridique, la carte VIP. Quand il m’a dit qu’il l’avait eue, j’ai cru à une blague. Avant le confinement, j’allais moi aussi toutes les semaines au service livraison – un truc à part de l’hypermarché, mais qui te prend tes courses de l’hypermarché, mais il te faut le papier de la livraison avant que d’aller faire tes courses, la première fois j’ai dû laisser mon caddie à la caisse et courir le chercher, c’est expliqué nulle part, une de ces différences Paris – Province dont on ne te parle pas -, donc j’y allais toutes les semaines, et pas de carte VIP. Cher-et-Tendre, il fait 3 fois les courses et hop, carte VIP. Je suis à deux doigts de crier au sexisme…
Il va donc à l’hypermarché à 9h – le service de livraison n’ouvre qu’à 9h, même si le magasin ouvre à 8h30. Une autre aberration du truc, il ne faut pas chercher à comprendre. Il rentre 1h plus tard passablement énervé : noir de monde, sans masque ni gants pour la plupart, qui laissent leur caddie au milieu des allées, qui se bousculent autour des fruits et légumes qu’ils touchent et retouchent, et qui ne laissent absolument pas de distance de sécurité dans les files aux caisses… Bref, on est reparti comme en Février 2020. Ou en Mai 2019, au vu de la température.
Merveilleux nous voilà
On avait commandé des gâteaux, vous vous rappelez ? On a donc fait notre balade jusqu’aux Merveilleux de Fred les chercher. Et par rapport à il y a 15 jours, un trafic routier multiplié par 10, piéton multiplié par 5. D’ailleurs, cela fait déjà plusieurs fois qu’on entend plus les voitures que les oiseaux par la fenêtre.
Quelques masques sur les piétons, mais pas tant que cela. On ne va pas sortir demain, et on limitera les sorties au strict nécessaire lundi : kiné et manucure pour moi, coiffeur pour Cher-et-Tendre et Petit d’Homme. Puis on se reconfine dare-dare, quand on voit ce qui peut se passer à 30 personnes en Dordogne, on va pas prendre plus de risques que nécessaire…
Je vais continuer ma chronique
Puisque la vie ne va pas tellement changer après le 11 mai, je vais continuer ma chronique quotidienne, parfois doublée d’un épisode pro publié sur LinkedIn ou ailleurs et enregistré pour le podcast aussi.
Bien sûr, cette Chronique du Confinement deviendra lundi une Chronique du Déconfinement. C’est un changement symbolique, comme tout ce qui concerne ce qui va se passer après le 11 mai, mais j’y tiens.
Avant peut-être une Chronique du Confinement, saison 2, qui sait… On ne sait pas, je vous le répète.
Photo by Christopher Burns on Unsplash

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