Ouf.
Le discours du Premier Ministre a donc été conforme à nos attentes, et aux fuites dans la presse : ré-ouverture des terrasses partout, des bars et restaurants en zone verte, des parcs et des jardins partout, des campings en zone verte, des musées partout, des théâtres et les machines à sous des casinos en zone verte… En gros, les franciliens sont les seuls un peu coincés encore, mais comme ils ont le droit d’aller à plus de 100 kms, ils peuvent toujours aller au restau ailleurs… Et tout ça à partir de mardi, sauf les parcs et jardins des anciennes zones rouges – devenues vertes pour certaines, oranges pour d’autres, vous suivez ? – dès aujourd’hui.
C’est toujours un peu compliqué
Il faut sérieusement suivre quand même. Entre les zones, les dates, les distances, les spécificités locales à la main des maires et/ou des préfets, les règles à appliquer selon les typologies de surface, ça fait beaucoup de règles à connaître. Par exemple, j’ai découvert que, pour les casinos, seules les machines à sous étaient autorisées à rouvrir, pas les tables de jeu.
Mais en fait ça m’est un peu égal, si je suis honnête.
D’abord, je suis en zone verte. C’est très égoïste de ma part, mais bon, pour une fois que les régions ont des trucs avant Paris, on va pas se priver. Donc on a pas de restrictions de zones. Et comme vous devriez le deviner si vous avez lu ou écouté l’épisode 73, il n’y a qu’une seule décision qui m’importe.
Les terrasses vont rouvrir.
Petite danse de joie
Dès l’annonce, devant laquelle nous étions avec Cher-et-Tendre – un autre truc qu’on fait ensemble, les émissions politiques ou les annonces du gouvernement -, je me suis précipitée sur mon agenda pour vérifier si j’avais du temps pour aller me poser en terrasse. En tenant compte des probables 45 minutes d’attente avant de pouvoir m’asseoir. Ma première dispo suffisamment longue n’est que mercredi après-midi.
Forcément, la loose…
Parce que je me doute que je ne suis pas la seule à attendre avec impatience de me poser en terrasse pour un café. Une bière. Un repas. Surtout qu’il fait 30 degrés à l’ombre depuis plus d’une semaine ici. Ah tiens, la météo annonce que cette vague de chaleur va s’arrêter. On perd 7 degrés et il va commencer à pleuvoir… mercredi. Forcément.
Cher-et-Tendre est plutôt content que la température redescende. Ça sera mieux pour le sport. D’ailleurs, lui ce qu’il attend, c’est un truc à l’intérieur, sa salle de sport. Ré-ouverture mardi aussi. Sur réservation uniquement pour gérer l’espace, et pas plus d’une heure par personne. Lui qui fait d’habitude 1h30 à 2h, il va falloir faire des choix. Mais il est content.
Bien sûr, le système de réservation n’est pas encore actif sur l’application. On est déjà samedi après-midi. Pas sûre qu’il y aille dès mardi matin, à la muscu, Cher-et-Tendre…
Le monde d’après ?
J’ai reçu un appel intéressant hier. Le cours de code de Petit d’Homme, dont je vantais la réactivité, puisque dès la première semaine du confinement tout était organisé pour des cours à distance.
En fait, à distance, ça fonctionne plutôt pas mal. Tous les enfants et les enseignants sont d’accord. Alors la direction se demande pourquoi continuer à payer un loyer. Oui, carrément. Le directeur du centre de Bordeaux prend le pouls de tous les enfants inscrits pour vérifier si ça pourrait nous convenir.
Franchement, j’étais partagée. Parce que sur place, ils ont beaucoup de matériel : imprimante 3D, Arduino, Ozobot, Lego programmable… De quoi faire autre chose que du soft, quand même. Il m’a tout de suite rassuré sur la réflexion qu’ils ont entamée sur la livraison de certains éléments à intervalle régulier pour continuer à manipuler.
J’ai réservé ma réponse jusqu’à échanger avec Petit d’Homme sur le sujet. On n’avait pas abordé la question de l’an prochain encore. Il est pour, Petit d’Homme. Pas de trajet. Le confort de la maison. Il commence à jouer plus vite après. C’est vrai que 45 minutes de trajet aller-retour pour 1h de cours, c’est disproportionné.
Ils vont me rappeler mardi. Je vais leur dire qu’on est partant aussi pour les cours à distance. Apparemment, comme tous les autres.
Les choses ne vont pas forcément toutes recommencer comme avant en fait.
Photo by Daria Nepriakhina on Unsplash

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