Se réinventer en confinement... et en déconfinement.
Je me suis souvent plainte de la pression subie autour de la mise à profit du confinement pour faire du sport. Des gâteaux. Des formations. Des câlins à ses enfants. Des choses qu’on ne faisait pas avant.
Mais en fait, même si je n’ai rien fait des injonctions imposées – les câlins, j’en faisais plein avant -, j’ai quand même fait quelque chose de ce confinement. Et qui perdure.
Ça.
Ce blog. Mes articles sur LinkedIn. Les articles que j’écris à présent pour Xsior (prononcez Excelsior – j’en suis à 3 demandés en 2 mois). Et bien sûr, la production audio qui compile toute cette production écrite, le podcast. Ou plutôt « audio à la demande », comme on doit l’appeler maintenant.
Ne dites pas à ma mère que je suis podcasteuse…
En fait, elle le sait. Elle lit ce blog. Mais je ne suis pas sûre qu’elle sache ce que cela veut dire, podcasteuse. Comme mon métier du marketing, de la comm, de l’expérience client…
Cher-et-Tendre non plus n’a jamais vraiment bien compris ce que je faisais. Quant à Petit d’Homme, il me dit que les épisodes « boulot » du podcast sont ceux qu’il comprend le moins bien. Mais Cher-et-Tendre et Petit d’Homme, ils écoutent le podcast. Et ils commencent à appréhender les sujets dont je traite toute la journée avec mes clients, mes étudiants, mes comparses du Digital Pour Tous… Même s’ils sont parfois critiques sur ma narration d’événements familiaux. Je ne suis pas suffisamment précise, d’après eux. C’est pas faux, il m’est arrivé de prendre quelque licence…
Se réinventer en confinement, donc
C’est un peu le mot d’ordre du confinement et du déconfinement, non ? Bien sûr, je l’ai conseillé à certains de mes clients. Je le recommande dans mes articles à angle professionnel. Mais il a fallu la prise de recul auto-imposée du 100ème épisode du podcast pour réaliser que je m’étais aussi engagée dans une ré-invention à plusieurs titres. En fait, on se laisse prendre au jeu sans s’en rendre compte.
L’équilibre domestique a été complètement bouleversé par le confinement, et reste perturbé dans le déconfinement, surtout avec Cher-et-Tendre encore à la maison – plus que pour quelques jours – et Petit d’Homme aussi, jusqu’à la fin de l’année scolaire. Mais ces bouleversements n’étaient pas pesants, et on a réussi à garder quelques éléments que j’espérais pérenniser dans mes élans d’optimisme d’Avril, en plein milieu du tunnel dont on ne voyait pas le bout encore… Une ré-invention choisie, douce, réconfortante.
Cette écriture, cette lecture, ce sont mes doudous, en fait. Mon exutoire. Ma prise de recul nécessaire sur un monde devenu trop affirmatif. Trop dichotomique. Trop rapide. Un monde pas assez en substance. En analyse. En profondeur.
On va où maintenant ?
Forcément, le monde d’après n’est pas vraiment là, et le monde de maintenant n’est pas d’une sérénité folle, donc j’ai encore plein d’humeurs à partager. De questionnements à poser. D’idées à proposer. De coups de gueule à pousser, aussi, sûrement.
J’ai envie de me poser en terrasse et de commenter le monde qui passe, autant que le monde que j’observe à travers la multitude d’écrans dont nous sommes équipés – un jour, il faudra que je fasse un billet sur les écrans, quand même.
J’ai envie de revoir mes amis tout là-haut en zone rouge orangée, de refaire le monde toute la nuit – enfin, au moins soirée un verre ou plusieurs à la main, de me nourrir et m’enrichir de leurs questionnements, leurs idées, leurs coups de gueule…
J’ai envie de partir en vacances, me caler dans un transat avec un bouquin et oublier le monde pendant quelques heures, aussi.
La question qu’il reste, c’est donc à quand la pause estivale ? Ben oui, il en faut bien une, sinon à quelle date je démarre la saison 2 ?
Photo by Floris Andréa on Unsplash

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