Deux semaines…

Put@#%$, deux semaines...

La directrice a daigné nous prévenir vendredi à 15h21, l’école ouvre normalement lundi. Nous voilà partis pour 2 semaines de vie complètement normale, donc, avec Cher-et-Tendre au boulot – et loin – en début de semaine, et Petit d’Homme en classe.

Enfin, normale…

Tout est relatif. Horaires décalés pour l’école (de quelques minutes, mais chaque classe a son propre créneau de 5 minutes le matin pour entrer et de 5 minutes le soir pour sortir), enseignant de remplacement puisque le maître ne revient pas, et plus d’activités extra-scolaires au regard de la dernière quinzaine avant les vacances, période sans activité normalement.

Mais bon. C’est déjà ça. Sociabilisation, rythme, activité physique à la récré, Petit d’Homme va se rappeler ce qu’est l’école, et c’est pas mal. Mamie le garde les mercredis et les samedis matins pour finir le programme, parce que je doute qu’un enseignant remplaçant se préoccupe de cette broutille et se lance dans le passé composé et les accords avec l’auxiliaire être pour les 8 jours de classe qu’il reste…

L’année prochaine

On va donc s’occuper plutôt de la préparation de l’année prochaine.

  • On va – enfin – pouvoir aller visiter le nouvel établissement de Petit d’Homme et rencontrer le directeur. Je lui ai montré un peu le site, il a adoré… qu’il y ait autant de choix à la cantine. Il va falloir que je retravaille son sens des priorités…
  • On va aller chez Ikéa – oh joie ! – pour lui acheter un bureau, un vrai. Non seulement il grandit, mais en plus quelque chose me dit qu’il aura plus de devoirs l’année prochaine… Le seul souci c’est qu’on y va pendant que Petit d’Homme est à l’école. On a choisi sur le site pour qu’il ait son mot à dire quand même. Bien sûr, son choix n’est pas disponible, mais on a encore quelques jours avant d’y aller, en espérant qu’ils réapprovisionnent…
  • On va donc réaménager sa chambre pour la deuxième fois en moins de 3 mois. Faire et défaire, c’est toujours travailler, me répétait mon père. Il avait raison. Et c’est un temps sans écran, alors c’est toujours ça de gagné.

Le reste du monde

Je me rends compte que ce billet est encore plus égocentré que d’habitude. Sans doute parce que le monde extérieur ne m’inspire guère de pensées charitables, ou a minima positives.

Tout le monde râle, toujours. Les médias mettent en avant les trains en retard, et par train en retard je veux parler d’une longue liste… Les clusters du virus partout, y compris en France. Les manifs anti-racistes. Les manifs des policiers anti-leur ministre. Les manifs des soignants anti-leur situation et celle de la santé publique. Les directeurs d’école qui deviennent déménageurs. Les salariés qui deviennent chômeurs. Les auto-entrepreneurs et autres intermittents de l’événementiel en particulier qui n’arrivent plus à payer leur loyer et qui ne se nourrissent pas pour laisser à manger à leurs enfants. Les candidats aux municipales qui préfèrent dire du mal du programme de leur concurrent que parler du leur. Je continue ou ça vous donne une idée ?

Alors on continue de cultiver les petits bonheurs proches de soi. La météo qui s’éclaircit. Les fruits de saison qu’on trouve au marché. La finale en chansons de ce soir. Les moments en famille qu’on continue d’essayer de préserver malgré une reprise de plus en plus proche de « la vie d’avant ». Les vacances qui approchent.

4 semaines. Put@#%$, 4 semaines.

Photo by Jazmin Quaynor on Unsplash

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