Non, ce n’est pas un reconfinement !

juliette gréco jeune
On n'a pas besoin d'attestation pour aller dans la rue.

Après le fabuleux sous-titre de Libération en milieu de journée sur les 50 nuances de rouge, le ministre n’aura finalement pas décliné du rose pâle au cramoisi, mais détaillé 3 seuils de rouge quand même. Alerte, alerte renforcée, alerte maximale… Bref, c’est l’alerte générale.

OK, elle était facile

De toutes façons, dans les 2 villes qui m’importent le plus, c’est-à-dire Paris et Bordeaux, parce que je vis dans la deuxième et qu’on a de la famille et accessoirement des jobs dans la première, c’est kif-kif pareil, alerte renforcée, même si Paris a été un peu plus long à la détente. C’est d’ailleurs très cohérent en termes de timing, maintenant que les parisiens sont rentrés du Bassin, il y a 2 semaines de décalage avec Bordeaux. CQFD.

Mais ce soir je n’ai pas envie de vous parler de la conf de presse, parce qu’en fait je n’ai pas pu la regarder, j’ai été lire les tweets et autres articles pendant un Zoom de l’Assemblée Générale de l’association des parents d’élèves de la nouvelle école de Petit d’Homme. Où je viens d’être élue membre du conseil d’administration, et je suis pas peu fière.

Non, pas de ça non plus

Non, je ne vais pas vous faire un chapitre d’auto-congratulation, c’est pas mon genre. Enfin pas trop. Je ne vous garantis pas de ne pas faire de billet sur le sujet, mais il faudrait que j’ai assisté à un conseil d’administration, au moins. Surtout que ce sera le premier endroit un peu professionnel de ma vie où il y beaucoup plus de femmes que d’hommes. Ça va être intéressant.

Mais alors, de quoi on parle ?

J’ai hésité à reparler de Trump qui va proposer un nom au Sénat pour remplacer RBG dès… samedi. Il a promis de proposer une femme, comme si ça pouvait racheter ce qu’il veut faire subir à des millions de femmes dans son pays.

Mais je préfère vous parler de la disparition de Juliette Gréco. Pour une fois je n’ai pas préparé ce billet trop tôt dans la journée de mercredi, hier donc pour vous qui me lisez ou m’écoutez le jour même de sa parution, parce que j’attendais la conf de presse du ministre de la Santé (et des Solidarités, il a l’air d’y tenir). Ça m’aura permis d’écrire ce billet après l’annonce de la disparition de Juliette Gréco.

Décidément, les artistes que j’ai fait découvrir à Petit d’Homme disparaissent cette année. Après Marie Laforêt, dont il connaît Anton Yvan Boris et moi par coeur, c’est Juliette Gréco. Celle que je lui ai fait écouter en premier, c’est celle-ci.

Forcément. Il est encore trop tôt pour certaines autres, il n’a que 9 ans…

Voilà. C’est difficile d’écrire sur Juliette Gréco. Demain, les unes de journaux parleront d’elle. De son passé de résistante. De ses amours diverses et variées (et connues). De son statut d’égérie de Boris Vian et d’ailleurs de tout Saint-Germain-des-Prés. De ses chansons écrites par Brel, Brassens, Gainsbourg, Cosma, Benjamin Biolay, Adb-el-Malik, et tellement d’autres. De son engagement social. De sa beauté incroyable. Des différentes époques qu’elle a traversées… Et donc tout sera dit, ou presque.

Rest in power, Juliette. RBG doit te tendre les bras, vous avez plein de choses à vous dire.

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Photo : Juliette Greco en 1957. The Koball Collection / Aurimages