Obligée, désolée

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Tout le monde ne parle que de ça, alors...

Non, je ne vais pas parler de la condamnation en première instance de monsieur le président Sarkozy. Pas de politique ici, au pire on critique un peu la cacophonie des institutions qui nous gouvernent et on commente les dernières allocutions, c’est tout.

Je vais vous parler de Twitter Spaces, et du pouvoir de la voix. Après l’épisode sur ClubHouse, normal que je parle de Spaces aussi…

Twitter Spaces

Twitter Spaces, déjà c’est un joli nom. Des espaces, mais aussi l’espace, bref c’est évocateur de tout un tas de choses qui m’inspirent plus que ma maison, ou la maison du club.

Enfin heureusement qu’ils ont un joli nom, parce que pour l’instant, on ne peut pas le changer. Quand tu ouvres un Space, donc, il est inscrit « Espace de XXX ». Ça ne va pas arranger les différents egos des twittos, mais c’est comme ça.

Le meilleur des 2 mondes ?

Jusqu’à Spaces, Twitter était le domaine de l’écrit. L’écrit rapide, l’écrit court, mais l’écrit. Même si les partages d’images et de vidéos étaient de plus en plus fréquents, Twitter est resté dans le domaine du visuel. Leur incursion dans le domaine de l’audio est donc surprenante, mais logique.

L’audio est plus qu’à la mode, il est salutaire. Avec l’audio, pas de sur-sollicitation de notre cerveau épuisé de se regarder le nombril toute la journée. Pas de fatigue oculaire due à la lumière bleue. Pas d’angoisse capillaire ou de vérification que les faux bouquins derrière ne tombent pas. Pas de risque de dévoiler son animal de compagnie ou une partie non couverte de son anatomie.

Mais Twitter reste Twitter, donc on peut quand même interagir à l’écrit, en particulier avec des émojis. Au lieu d’inventer des codes avec le micro ou de surcharger les bios de façons éphémères comme sur ClubHouse, on peut simplement lever la main, dire au-revoir, ou tweeter pour passer une info. Et je reste une femme de l’écrit. Donc ça me plaît.

Club-fatigue

Je dois aussi avouer que j’en ai déjà un peu marre de ClubHouse. Trop d’egos surdimensionnés. Trop de gens qui prennent la parole à tort et à travers sur tout et n’importe quoi. Trop de salons ClubHouse qui parlent de… ClubHouse.

Donc à présent je n’y vais qu’avec parcimonie. Soit parce qu’il va y avoir un salon que j’apprécie (et il en reste, heureusement), soit parce que je ne sais pas ce que je vais y trouver #serendipite. Et c’est dans ces cas-là que je ne reste plus si je ne trouve rien de bien. Hier après-midi, par exemple, je suis restée presqu’une heure à écouter des gens super calés en droit discuter de la condamnation de Nicolas Sarkozy. Mais on a dit qu’on n’en parlait pas.

Rapport au temps

Les journées ne font pourtant que 24h… et c’est de pire en pire, donc. Entre ces 3 billets par semaine, la newsletter tous les lundis et le boulot, il ne reste que peu de temps. Dans lequel il faut aussi manger, dormir, aider les devoirs de Petit d’Homme, et accessoirement passer du « quality time » avec Cher-et-Tendre et Petit d’Homme.

Donc ce billet sera court, la journée a été longue.

À jeudi ?

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