Vous vous dites pas ça souvent, vous ?
Il faut que j’arrête côté podcast
Il faut que j’arrête de dire oui à plein de sollicitations, parfois même pas personnalisées. Mais depuis que j’ai découvert le pouvoir de la voix, je mets la mienne partout. Sur le podcast associé au Digital Pour Tous, bien sûr, l’origine de ma nouvelle marotte, et où j’interviens 3 fois cette semaine.
Mais aussi vendredi soir en live sur une émission spéciale de CLAAC (pour laquelle j’ai dû passer du temps à regarder un film que j’avais raté à sa sortie en 2014. De presque 3h, le film. Pour savoir lequel, rejoins nous vendredi soir en live ici).
Je ne sais pas quand dans un épisode spécial de Les Yeux Clos va sortir (je l’ai pas encore enregistré). Et j’ai posé ma voix sur une définition pour un autre épisode spécial aussi d’un troisième podcast. Sans compter ma participation au jury Podcasteo, avec des réunions, et une cérémonie de remise de prix.
C’est génial, c’est enthousiasmant, c’est passionnant, mais ça prend du temps.
Il faut que j’arrête côté perso
Cher-et-Tendre commence à aller mieux et a repris la gestion des déjeuners de Petit d’Homme, mais en fin de journée c’est plus compliqué et je gère les cuissons du dîner sous son guidage éclairant – et parfois, mais parfois seulement, un peu tatillon. Les lessives parce que c’est à l’étage et que les escaliers, c’est compliqué. Le peu de devoirs de Petit d’Homme, parce qu’il prend déjà en charge son coaching sur Mario Tennis et le suivi du cours du navet sur Animal Crossing.
On a une bonne répartition de tâches, non ?
Et comme j’en ai assez de ne voir personne, et qu’on a le droit de faire des déjeuners à moins de 6 adultes, ben on en profite. On invite à tour de bras pour les déjeuners du week-end. Je dois dire que j’ai assez peur que le variant brésilien ne nous empêche de vivre un été et surtout une rentrée sans restrictions. Alors on apprend à vivre avec, et on ne se laisse pas abattre. Non mais.
Il faut continuer côté boulot
Côté boulot, forcément, ça reste une grande partie de mon temps quand même. Les clients, les mentorats de start-up (j’en accompagne une nouvelle absolument géniale, je vous en parlerai à l’occasion), le Board de Flint, les cours… Et tout ce qu’on doit faire à côté.
L’indépendance a plein de supers avantages, c’est sûr. Mais outre la difficulté de travailler seule souvent, le plus lourd ce sont toutes les tâches administratives et logistiques qu’on doit gérer seul·e.
La compta, d’abord. Parce que même si j’ai un expert-comptable (et heureusement), il faut bien qualifier les dépenses, entrer la bonne TVA, vérifier qu’on a bien les reçus de tout (donc aller les télécharger là où ils sont. Ça existe un truc qui va les chercher pour toi automatiquement ?).
La mise en conformité aussi. Je n’ai pas encore mis à jour sur mon site la conformité CNIL – Cookies obligatoire. C’est mal. C’est très mal. J’espère d’ailleurs que personne de cette vénérable institution n’écoute cet épisode et me tombe dessus parce que je suis en retard. C’est sur la TO DO, un membre du collectif du Digital Pour Tous m’a tout expliqué ce qu’il fallait faire, il faut juste que je m’y mette 2h. Et j’avoue que c’est pas le truc le plus motivant, donc je procrastine. Oui, ça m’arrive aussi.
Bref, je suis pas prête de trouver du temps pour me remettre au tricot.
Surtout que je multiplie la production de contenu. J’adore faire les rooms ClubHouse au sujet de LinkedIn avec Bruno, ma newsletter que j’envoie tous les lundis matins 7h, ces billets mi-pro mi-perso, mes posts Twitter ou LinkedIn… Mais ce sont autant de tâches (pas toutes micro, loin de là), qui prennent du temps par exemple sur la finalisation du cours sur le Nudge Marketing qui est assez clair dans ma tête mais que je dois structurer et formaliser pour la semaine prochaine. En plus j’avais au départ une super idée de jeu de cartes mais ça sera en visio. Il faut tout ré-inventer. Maudit virus.
Ça pèse plus lourd
Maudit virus. Rien n’est grave, dans la façon dont le virus a impacté notre vie à tous les 3, 4 avec le chat. On n’est pas à plaindre. Mais j’ai l’impression que tout est plus lourd. Plus lent. Plus compliqué. Moins joyeux.
Et comme Benoît n’a pas sélectionné la chanson qui reflète mon état d’esprit de découragement parfois avant de passer sur Dalida et de pourrir mon dimanche avec Le Temps des Fleurs et sa version anglaise (Those were the days) que je préfère, je te laisse avec ça.

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