Nous sommes tous interconnectés à un point...
On commence par l’info amusante de la pénurie de nains de jardin au UK. Oui, pénurie de nains de jardin, vous avez bien compris. L’effet combiné de la pandémie et du blocage du canal de Suez.
On enchaîne avec la bonne nouvelle de la protection du virus : 3 résidents d’Ehpad en Occitanie ont contracté le virus bien que vaccinés. Mais aucun n’a développé de forme grave.
Mais on déchante aussitôt : de plus en plus d’effets secondaires de l’AstraZeneca sont observés… chez les patients plus âgés aussi.
Effet papillon, on a dit
Dans la série effet papillon, on observe également une pénurie de doses individuelles de ketchup, surtout de la marque Heinz. Parce que leur consommation a explosé à cause des mesures sanitaires. Etant donné que de nombreux états américains n’ont pas déclaré de fermeture administrative des restaurants ou bars, la consommation de ketchup en doses individuelles a explosé, et la production n’a pas suivi.
Dans la série mieux vaut en rire qu’en pleurer, Raoult continue d’insister que c’est lui qui avait raison pour l’hydroxychoroquine.
Mais en fait, c’est difficile de trouver des choses amusantes en ce moment.
C’est long…
C’est long. C’est même très long. Malgré l’annonce d’ouverture possible au 15 mai, ça paraît presque inatteignable. Sans parler d’incertain.
C’est inquiétant
En plus, on commence à parler 3ème dose, vaccin annuel, variants résistants… Comme à chaque fois qu’on pense tenir le bon bout, le virus fait des pirouettes et nous prend à revers, dans l’angle mort. Enfin mort, pas forcément, mais dans la direction opposée de celle où on regardait. Parce qu’on n’a pas encore des yeux derrière la tête.
Donc en gros, quand il sera temps que je reçoive enfin ma première dose, je vais entrer dans les mêmes files d’attente que Mauricette. S’ils prévoient à nouveau des priorités, je me fais vacciner en 2022, en fait. Ah non, parce que là ça sera la troisième dose des plus de 55 ans.
Et pendant ce temps un épidémiologiste en mal de célébrité accuse le gouvernement de se comporter comme Bolsonaro. C’est irresponsable, et les medias qui reprennent ses propos en boucle sont inconscients. Mais j’imagine que ça fait plus de clics et de téléspectateurs que des médecins plus mesurés, qui admettent qu’on ne sait pas ce qui aurait pu se passer si on avait fait différemment, vu qu’aucune modélisation ne s’est avérée juste à date (et je ne leur jette pas la pierre, Pierre, c’est impossible de prédire des événements qui ne se sont jamais passés auparavant).
Changements profonds
Cette crise n’en a pas fini, et les changements à notre quotidien, notre organisation de santé, les exigences d’hygiène collective (appelé communément « gestes barrières ») seront sans aucun doute profonds et durables.
J’ai encore du mal à déceler l’étendue des changements. Et à anticiper les efforts que ça continuera à nous coûter. Il paraît qu’il faut entre 20 et 250 jours pour créer de nouvelles habitudes. Pourtant, j’oublie toujours mon masque 1 fois sur 3 quand je quitte la maison. Et ça fait bien plus de 250 jours que je dois le mettre…
Je ne suis plus la seule à parler de traumatisme, et pas sur les enfants d’ailleurs.
Alors je vais retourner regarder des photos de nains de jardin. Ça me rappelle un magnifique film en plus…

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