Intelligence collective

Verre de vin sur une table en terrasse
Mon premier cadavre exquis audio !

Je suis toute guillerette cette semaine. J’ai passé quelques jours à Paris (ce qui me met toujours en joie). J’ai participé à un podcast sous le format cadavre exquis pour le deuxième épisode (et le premier est tellement bien que je stresse qu’on ne soit pas à la hauteur, vous pouvez le découvrir ici). J’ai commencé à travailler avec un nouveau client et il y a des opportunités géniales pour que son business décolle. J’ai de plein de retours positifs à la dernière édition de la newsletter. Bref, ça va plutôt pas mal.

Conséquences

Vous le savez, j’écris plus par exutoire qu’en recherche d’une quelconque notoriété, au grand dam de Petit d’Homme qui espère que mon lectorat (ou auditoire) explose et que je sois invitée pour être interviewée sur Quotidien.

Je suis par nature plutôt à l’écoute. Je sais que je ne sais pas, donc je suis toujours attentive à écouter les avis contradictoires et prête à changer d’opinion si de nouveaux faits sont mis à jour.

En plus, je suis d’une nature peu polémique, et je fais attention à ne pas provoquer pour provoquer, comme Emery le faisait à une époque révolue.

Pourtant, vous avez dû remarquer que je suis parfois – de plus en plus ? – vindicative à l’égard de mes compatriotes.

#Unfollow

Ça n’a pas pris de proportions inouïes, c’était même très policé, mais mon dernier billet m’a valu un #Unfollow.

Pour mes lecteurs·trices qui ne sont pas sur Twitter, ça signifie qu’une personne qui était abonnée à mon compte s’en est allée.

Je n’ai aucun regret car les commentaires de cette personne me laissaient parfois perplexes, et je ne savais souvent pas quoi y répondre. Cette personne, donc, s’est sentie visée par mon dernier billet. J’imagine qu’elle est anti-pass sanitaire. Elle ne l’a pas précisé. Bon vent, et sans rancune.

Refaire le monde

Ce billet est à nouveau décousu, désolée.

Au départ, je voulais l’axer sur mes discussions parisiennes. Parce que j’ai eu droit à une terrasse (privée, hein, pas de restau clandestin) et à des échanges passionnants sur la vie, l’amour, les vaches, ou plus exactement la situation actuelle et les futurs possibles. Forcément, en ce moment, c’est moins l’amour les vaches. La vie, oui. Le coût d’une vie, sur lequel on n’a pas encore tranché. Les vaccins, bien sûr. Les variants, évidemment.

L’intelligence collective dont on rabat les oreilles au niveau boulot, en fait, on la pratique sans cesse quand on refait le monde avec ses amis, non ?

Les futurs possibles

Quatrième vague en septembre ou Novembre, variants recombinés ou pas résistants aux vaccins existants, les raisons de stresser et d’angoisser ne manquent pas, en fait.

Et on va sans aucun doute continuer de s’écharper – probablement par réseau social interposé – une fois que les vaccins seront étendus aux enfants. Les US sont sur le point d’étendre les vaccinations aux plus de 12 ans (Pfizer pour l’instant), ce qui va sans aucun doute faire tâche d’huile.

J-4

J’ai relu ma chronique du 5 mai 2020, pour vérifier dans quel état on était, et ce à quoi on se préparait. Peu de choses ont changé, en fait.

Certes, Petit d’Homme va à l’école, et on peut se déplacer un peu plus loin. On ne remplit des attestations qu’en soirée. On a la date de réouverture des terrasses, et c’est pour très bientôt.

Mais comme l’an dernier, je fais partie de ces milliers (millions ?) de personnes qui fêteront leur deuxième anniversaire à 6 adultes max et en journée. Le chiffre n’est pas plus intéressant cette année que l’an dernier, donc je ne suis pas si perturbée que cela.

J’espère juste qu’on en sera sortis pour le big 5 0. Rien n’est moins sûr…

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Photo by Serge Esteve on Unsplash