J’ai profité des vacances (au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, j’étais pas là ces derniers jours) pour rattraper mon retard en lecture.
Et entre autres pour finir Legacy of Ashes, the History of the CIA, de Tim Weiner. Sur iPad, bien sûr.
Le bon côté, c’est que ça permet de réviser l’histoire du Monde depuis 1950, donc pas mal à lire avant le bac. Que j’ai eu il y a plus de 20 ans, donc pas vraiment utile dans mon cas. Mais bon, revoir la Baie des Cochons, l’affaire Iran-contra, ou les 2 guerres en Irak, c’est toujours intéressant.
Ça l’aurait été beaucoup plus si le procès n’était pas toujours à charge. À en croire Tim Weiner, la CIA a une majorité des chefs qui ne sont fascinés que par le secret et le renversement ou l’installation de gouvernements fascistes dans des pays plus ou moins lointains, et en plus, ils le font mal. Les seules informations intéressantes qu’ils ont, c’est par hasard ou grâce au Mossad ou d’autres services d’intelligence étrangers, et parfois, même quand ils ont les infos, ils ne les remontent pas car elles contredisent les idées reçues de tous les présidents américains depuis Truman, c’est-à-dire en majorité que les Soviets sont méchants, que si on laisse les pays décider pour eux-mêmes qui doit les diriger alors ils votent pour des gauchistes limite communistes, et qu’il y a des armes de destruction massive partout, de l’Union Soviétique de la grande époque à l’Irak, bien sûr.
Tout ça, avec des analystes et des agents qui ne connaissent ni ne comprennent les cultures étrangères, sans parler des langues qu’ils ne parlent, justement, pas, et les quelques qui ont réussi à s’intégrer dans un pays en sont corrompus ou à tout le moins partiaux…
Le pire, c’est que ça sonne juste, en fait…