Vous l’aviez deviné, vu que j’ai terminé la saison 3 de House of Cards, j’ai démarré la série suivante, Empire donc.
Non seulement elle arrivait en tête du sondage, mais en plus j’en avais vraiment envie ;-).
Empire, c’est la revanche des Blacks sur le système : le cast est presque entièrement black, la culture est complètement black, et ils sont beaux, riches, un peu tordus et portent des fringues de ouf, comme Dallas et Dynasty à la grande époque.
Empire, c’est aussi l’occasion de revoir Taraji P. Henson, qui nous a beaucoup manqué (SPOILER) dans Person of Interest depuis quelques temps.
Empire, c’est aussi des caméos de dingue (Cuba Gooding Jr., Gladys Knight, Naomi Campbell, entre autres), de la musique hip-hop écrite spécifiquement pour les épisodes (pas de reprise comme dans Glee), des gangstas devenus « legit » mais à qui il reste un fond de bad boy quand même (et même plus qu’un fond), une querelle de succession entre 3 frères (Dynasty et Dallas, j’vous dis), une matriarche qui revient de 17 ans de prison, et de la musique, de la musique, de la musique… Du rap, du hip-hop, des filles superbes très court vêtues, bref, ça plaît aux filles à cause de l’histoire et aux garçons à cause des images… (un peu comme toutes les séries, non ?). Donc vous l’aurez compris, Empire, c’est aussi largement inspiré de l’histoire d’Aliénor d’Aquitaine, avec le retour de prison, la guerre de succession entre 3 fils, bref, ça repart loin dans l’inspiration (on parle du 12ème siècle, là).
Bon, alors bien sûr, comme dans Dallas ou Dynasty, on a droit à tous les soucis familiaux possibles et imaginables : un des fils est bipolaire, un autre est gay (et rejeté à cause de cela par son père), le troisième est avec une femme beaucoup plus âgée que lui, le père a une maladie fatale (Charcot) et ne veut pas l’annoncer à sa famille, l’ex-femme et l’actuelle se détestent et veulent évidemment le même job, bref, un condensé de soucis qu’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi.
Contrairement à d’autres séries que j’adore (The West Wing, The Newsroom, etc.), Empire ne fait pas réfléchir. Mais cette série divertit, les acteurs sont absolument impeccables (et en ce moment, c’est assez rare pour être souligné) et arrivent à rendre vraisemblable tout ce qui leur arrive (et c’est pas peu dire), et même si comme moi on n’est pas particulièrement fan de rap ou de hip-hop, la musique est assez chouette.
La bonne nouvelle, c’est que je ne suis pas la seule à penser cela, vu qu’ils cartonnent au niveau des audiences (première série en ce moment sur la tranche 18-49 ans).
On verra s’ils maintiennent le niveau dans la saison 2, c’est souvent le problème…