Hier, je ne voulais pas regarder le foot. J’ai plein de raisons, bonnes ou mauvaises, selon les opinions et ma mauvaise humeur.
Donc j’en a profité pour regarder les derniers épisodes de Desperate Housewives que j’avais raté. Et je profite de cet article pour vous parler aussi de United States of Tara, série géniale que j’ai découvert tardivement.
Desperate, d’abord. Fin de saison en grand classicisme, mais ça a du bon. Des rebondissements à l’avant-dernier épisode, des conclusions bien ficelées au dernier, avec 2 cliffhangers parfaitement introduits. De la belle ouvrage… Je ne veux pas faire de spoiler, donc je m’arrête là, mais sachez juste que l’été va être long avant d’avoir les réponses à certaines des questions soulevées dans ce dernier épisode…
United States of Tara (USoT pour les intimes) est moins connu, et pourtant pas moins bon. D’abord, le cast est parfait : Toni Collette, actrice polymorphe toujours juste, et l’excellent et sous-utilisé par la TV américaine John Corbett (vous vous souvenez peut-être de Northern Exposure ou plus probablement de son rôle comme Aidan, petit ami ébéniste de Carrie dans Sex and the City, il fait d’ailleurs une apparition dans Sex and The City 2). Ensuite, le point de départ est assez original : Tara (Toni Collette, donc) souffre du syndrôme de personnalités multiples. Parfois, elle se transforme en T (prononcez « tee »), adolescente délurée, ou Alice, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler Bree Van de Kamp, ou encore Buck, vétéran du Vietnam, motard, et buveur de bière. John Corbett est son mari, et on apprend au premier épisode qu’ils ont décidé ensemble qu’elle arrête ses médicaments (qui permettent de minimiser les apparitions de ses « alter » mais la laissent sans créativité ni énergie). Leurs 2 enfants ados et donc forcément à problèmes (l’une est perdue, l’autre est gay), la soeur de Tara, ses clients (elle peint des muraux), complètent le tableau.
En 12 épisodes de 22 minutes (le format sitcom), USoT nous embarque dans un univers à la fois déjanté, poétique, et absolument poignant. La qualité des acteurs et de l’écriture y est évidemment pour beaucoup. On n’a pas le temps de s’apitoyer sur leur sort (d’ailleurs, eux non plus), et c’est même parfois très très drôle.
Bon, pour USoT, j’ai une saison complète de retard, donc ça va m’occuper un peu. Mais je vous rappelle que Lost est fini, Grey et Brother & Sisters ont un cliffhanger de dingue, How I Met Your Mother tarde à se renouveler, Desperate soulève des questions intéressantes, et je n’ai même pas parlé de la fin de House parce que je ne sais pas si il hallucine ou pas dans la dernière séquence du dernier épisode (si oui, c’est nul mais la saison suivante va être intéressante, si non, c’est cool, mais que va-t-il se passer dans la série sans la tension sexuelle entre Cuddy et House ???)
L’été va être long, je vous avais prévenus…