Bon, mariage à Modène donc. On avait prévu de visiter la ville, de faire un peu de shopping, de se la jouer Dolce Vita pendant 48h, ou du moins les 36 qui suivaient le mariage.
Raté.
Mariage magnifique, bien sûr, j’adore les mariages, synagogue de Modène splendide, chants magiques, Villa Carrazza illuminée à la bougie très charmante, mais… des trombes d’eau. De la sortie de la cérémonie à notre réveil le lendemain matin, ou presque, des trombes d’eau.
L’organisation était parfaite, entre les parapluies à disposition et les bus pour nous éviter de marcher, mais on ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au cœur pour les mariés qui avaient à la base rêvé toute leur soirée dans le parc immense…
Mais je vais un peu vite en parlant déjà du mariage, et j’ai sauté l’étape de notre arrivée à Modene la plus déterminante pour la suite des événements : l’hôtel Principe. Si jamais vous allez à Modene, c’est le type d’hôtel à éviter absolument. Chambre minuscule, salle de bains quasi-inexistante, odeur de vinaigre sur les serviettes, et, cerise sur le gâteau, seules les grandes serviettes étaient en éponge. Les autres serviettes étaient en tissu, on aurait dit des serviettes de table. Inutile de vous dire que cela ne sèche pas grand-chose. Sans oublier la vue plongeante sur l’impasse avec à moins de 2 mètres tout autour de l’unique et ridiculement petite fenêtre des murs jaunes tout sales (jaune étant la couleur d’origine, on pense).
Donc avant même de partir à la cérémonie, nous avions rappelé l’hôtel Sirio pour vérifier qu’on pouvait revenir illico… Ouf, on pouvait !
Et nous y sommes (parce que bien sûr, pas de Wifi à l’hôtel Principe, non pas que j’aurai tellement eu le temps d’écrire cependant). Après un trajet heureusement plus cool qu’à l’aller (il faudrait que je fasse un billet sur les autoroutes italiennes et surtout les italiens au volant), petite pause au centre commercial d’outlet de Vicolungo, et retour dans la magnifique chambre avec vue sur le lac, qu’on apprécie encore plus après Modene qu’après Divonne…
La morale de l’histoire, c’est que les commentaires sur Internet ne veulent rien dire. Avant d’arriver à Modène, on avait lu sur l’hôtel Principe des commentaires dithyrambiques, mais comme je le dis toujours à Cher-et-Tendre, de personnes qu’on ne connait pas. Si ça se trouve, ces gens n’aimeraient pas l’hôtel Sirio.
Enfin ça, j’en doute.
Carnets de voyage – Attention, hôtel méchant
