Après avoir rattrapé mon retard sur FlashForward, je me devais de rattraper celui sur Mad Men, c’est à dire de commencer à regarder depuis le début, vu que j’avais complètement raté la série.
Le petit monde des sériophiles m’en disant le plus grand bien, je ne me suis même pas posé la question de si j’allais aimer ou pas.
J’aurais dû.
Il faut lire tout ce que j’écris en pensant que je n’ai vu que les 2 premiers épisodes de la saison 1. Donc peut-être que je juge trop vite.
Mais sérieusement, d’où vient la furie médiatique ? OK, John Hamm avait été jusque là sous-utilisé (j’ai détesté Liz Lemon quand elle a rompu avec le beau mais stupide docteur dans 30 Rock), Elisabeth Moss n’avait même pas un rôle au générique dans The West Wing, et Christina Hendricks méritait mieux que Kevin Hill, mais pour l’instant, je ne sens pas l’engouement qui submerge tous les journalistes / bloggers / amis qui m’ont vanté la série. Et c’est frustrant, parce que je me dis que je rate quelque chose. Je me sens presque coupable.
Est-ce à cause d’une nostalgie pour un temps où on fumait partout (je peux comprendre) et où les femmes pouvaient être objectifiées sans crainte de plainte pour harcèlement sexuel (je comprends moins, là…) ? Est-ce à cause d’une lenteur scénaristique et filmographique qui repose ? Est-ce à cause de vêtements qui donnent envie de regarder s’il y a une pin-up de Canal + dessous ? Est-ce parce qu’aux US, utiliser le langage qu’ils utilisent pour parler des noirs ou des juifs, justifié par la chronologie du sujet, leur a fait tellement de bien qu’ils ont encensé la série ?
Non, franchement, je ne vois pas.
Et je ne parle même pas de Cher-et-Tendre, qui était au bord de la sieste avant le milieu du 2ème épisode.
Bon, comme je l’ai dit, je n’ai vu que 2 épisodes. Donc je vais persévérer, peut-être que ça s’améliore.
Je vous tiens au courant !
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