Zara sur les Champs. Plus jamais ça…

Bon, aujourd’hui c’est coup de gueule.

Cela fait déjà plusieurs semaines que je me dis que d’agacée par l’incompétence, je deviens carrément ayatollesque depuis la naissance de Bébé. Et Cher-et-Tendre en a eu la preuve en live aujourd’hui, lors d’une séance shopping chez Zara sur les Champs.

Zara, déjà, je suis pas fan. Mais Bébé a eu un cadeau dans une taille dans laquelle on est déjà blindés, donc on souhaitait changer la taille. Et il y a un Zara pas très loin de la maison, en bas des Champs, donc nous voilà partis pour une grande ballade, en plus il fait beau…

Arrivés devant la boutique, je prends mon courage à 3 mains parce que forcément, un beau dimanche sur les Champs, c’est noir de monde. Et avec la poussette de compétition, c’est pas évident. Mais bon, nous voilà au 1er étage, et on finit même par trouver un pull et un pantalon qui nous plaisent dans les tailles qui vont bien. On met du temps, parce que c’est pas très joli et pas rangé, mais on y arrive.

Passage en caisse donc.

Là, premier étonnement : la caissière ne peut pas valider notre échange toute seule. Elle fait donc passer quelqu’un d’autre pendant qu’elle appelle un responsable pour valider. Je me dis qu’il va entrer son code dans l’ordinateur-caisse ou mettre sa clé de responsable quelque part, mais non. Il lit les références inscrites sur le ticket d’échange, et les compare aux références des produits échangés. Il sait lire, quoi. Wow, c’est d’un haut niveau d’être responsable chez Zara… Et apparemment ils ne font pas confiance aux caissières pour lire. Alors que je suis sure qu’elles savent, elles aussi.

Et pendant qu’il lit, une vendeuse s’approche pour lui faire valider les heures de pause. Donc il s’arrête de lire (pas multi-tâche, faut pas pousser), et palabre avec la vendeuse. Lorsque notre caissière finit par s’enquérir de notre échange (elle se rend compte, elle, même si elle est pas responsable, qu’on attend depuis un moment), il dit « OK » (donc tout ça pour ça…). Si elle ne le rappelait pas à l’ordre, on aurait eu le planning de la semaine en direct aussi…

On finit donc par avoir fini en caisse, ouf. Et direction l’ascenseur, parce que la poussette dans les escaliers, pas la peine (Bébé est encore dans un landau). Et là, on attend… on attend… on attend tellement longtemps avec l’ascenseur apparemment bloqué au -2 que je finis par demander à une vendeuse s’il est coincé (ça nous arrive régulièrement au Monoprix, mais ceci est une autre histoire). Et elle me répond très zen qu’il faut attendre car ils doivent être en train de décharger… Et oui, chez Zara, les responsables ne sont pas multi-tâches, mais les ascenseurs si, ils font monte-charge en même temps qu’ascenseur pour la clientèle…

Quand par miracle il arrive (on n’a pas le choix que d’attendre, et on a déjà payé, donc les vendeurs s’en foutent royalement), il est plein de marchandise… Mais sans personne pour les décharger ! Donc impossible d’entrer la poussette. Cher-et-Tendre, qui était descendu à pied, remonte dare-dare car il l’a vu passer plein et s’inquiète de sa progéniture. Et finit par attirer l’attention d’une vendeuse qui daigne déplacer les portants, en disant « mais on aurait pu vous aider à porter la poussette ». Bien sûr, parce qu’ils inspirent tellement confiance que je vais leur confier Bébé en plus…

Bon, on est bien rentrés, mais on ne m’y reprendra plus. Et comme Cher-et-Tendre me l’a fait remarquer, cela ne faisait qu’une heure qu’ils étaient ouverts… S’ils sont efficaces et agréables comme cela au bout d’une heure, je n’ose imaginer en fin de journée !

4 commentaires

  1. Mon dieu… VOUS êtes rentré chez eux…
    …et avec cher-et-tendre. !
    Quelle idée !!! ma douce enfant…
    Il est convenue qu’une demoiselle de votre trempe, envois son personnel dans les lieu du « petit-peuple »
    La frontière se limite rue Montaigne (et vous le savez… sombre Conne)

  2. En même temps, l’insulte pas signée n’est qu’une insulte de lâche… Alors compte t’elle vraiment? De plus, en sus des fautes d’orthographe, il y a même une erreur d’adresse… C’est une Avenue et non une rue dont vous vouliez parler, non? Achetez un plan de Paris ou mieux, faites-le vous offrir pour Noël!

  3. J’étais en formation chez Zara et c’est exactement ça , entre les responsables qui font genre de travailler en regardant à longueur de journée leurs chiffres d’affaires et les vendeurs qui ne servent strictement a rien à part faire de la manutention.
    J’étais en formation caisse et vous avez résumez en gros le fonctionnement de l’entreprise , je devais regarder la référence et le ticket de caisse et obligatoirement le faire valider par la responsable , une longue perte de temps croyez-moi…car des retours la-bas il y en a énormément!
    Au final je ne suis même pas resté travaillé pour eux!

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