RIP, Ray Bradbury

Ca faisait longtemps que j’avais pas fait un RIP. Donna Summer, Robin Gibb, j’avais laissé passer. Par manque de temps beaucoup, par manque d’intérêt certain.

Mais là, je ne peux pas laisser passer.

Avec Isaac Azimov et René Barjavel, Ray Bradbury a composé la trilogie sacrée des auteurs de SF de mon adolescence. Je sais que Bradbury considérait qu’il n’écrivait pas de SF (et ce avant que tous les soi-disant sites d’infos ne reprennent tous exactement les mêmes citations…), mais pour moi c’était de la SF.

L’homme illustré et Les Chroniques Martiennes sont des recueils de nouvelles que j’ai lus et relus, comme La Nuit des Temps ou Moi Robot. Paradoxalement, Fahrenheit 451 m’avait moins touché à l’époque que 1984 ou Le Meilleur des Mondes. Après, oui, j’ai été touchée. Mais je n’ai jamais vu l’adaptation de Truffaut. Ca sera peut-être l’occasion, avec son décès, il y a bien une des 457 chaînes que je reçois qui va le passer.

Bref, mon plus long RIP. So long, Ray.