Et tu chantes, chantes, chantes…

Vous connaissez la suite.

Ce soir, Cher-et-Tendre a profité de l’offre géniale spéciale mardi soir de son opérateur préféré pour m’inviter au cinéma. Il avait envie d’aller voir Astérix, mais moi je tenais à voir avant Stars 80. Alors comme Cher-et-Tendre est Cher-et-Tendre, on est allé voir Stars 80.

J’avais peur de chanter à tue-tête, je me suis retenue. Mais de justesse.

Et j’ai ri. Dieu que j’ai ri. L’auto-dérision de ces has-been finalement pas si has been que ça (vu qu’on connaît encore toutes les chansons par coeur quand même) est assez géniale.

Il y a même quelques surprises (attention, spoiler !). Valery Zeitoun en premier lieu. J’ai eu l’occasion de le rencontrer dans une ancienne vie, il est sympa, certes. Mais dans le film, il est tout simplement génial.

Il y a aussi des scènes qui resteront d’anthologie. Le week-end de break en est rempli. Cher-et-Tendre a failli s’étouffer de rire. Je ne connaissais pas ce côté comique de Cookie Dingler. Ni de Sabrina. Et l’intelligence de la bande-son, qui au-delà des chansons effectives est remplie de références à l’époque, est assez inattendue.

Une autre scène qui restera d’anthologie sans doute se passe à New York. Ne fermez pas les yeux à ce moment-là. Ni les oreilles. A ne manquer sous aucun prétexte.

J’ai appris des trucs aussi. Que les deux chanteurs de Début de Soirée s’appellent Sacha et William par exemple. C’est vrai, on connaît tous la chanson, on a dansé et chanté notre premier rap dessus il y a 20 ans, j’ai même des souvenirs de soirées dans un appartement à Boulogne à la fin des années 90 au milieu de toute une bande de même pas trentenaires qui déjà se trouvaient ringards parce qu’ils connaissaient encore la partie rap par coeur (ils se reconnaîtront !).

Ça fait se demander du coup pourquoi les absents sont absents. Julie Pietri par exemple, qui est pourtant citée (et chantée !), dans une autre scène très bien pensée. On les aime un peu moins, du coup (pourtant, Eve lève-toi, c’était quand même une de mes chansons préférées à l’époque, et Africa, je vous raconte pas…)

Un vrai feel good movie, tous les journaux le disent. La salle n’était pas très remplie pourtant. L’effet James Bond ? L’effet crise ? L’effet vacances ? Je ne sais pas. Mais c’est dommage. Parce que même s’il n’y a pas autant d’effets spéciaux que James Bond, le voir sur grand écran c’est quand même pas mal. On avait même envie d’y retourner ce week-end en invitant des potes. Mais on peut pas, on va voir mes beaux-parents (c’est ballot).

Ah, et la surprise du chef : pas une personne n’a quitté la salle avant la fin complète du générique. Je n’avais jamais vu ça. Ni dans la salle, ni sur l’écran d’ailleurs. Une idée de génie.

Finalement, Thomas Langmann, qui est à peu près de ma génération (ou moi de la sienne), il a fait un film avec les stars de son adolescence. Les invités qu’il aurait aimé voir chanter à sa Bar-Mitzvah sans doute. S’il a fait une Bar-Mitzvah. Je sais pas. Ou à la boum de ses 15 ans pour pouvoir inviter la fille du fond de la classe qui ne le regardait pas.

Il a bien fait.

J’me fais vieille. J’vous l’ai déjà dit, non ?

PS : et oui, Sabrina est toujours canon. C’est énervant.